Les créances en souffrance des banques s'accumulent toujours à un rythme soutenu. A fin mars, alors que l'encours des crédits bancaires a baissé de 1% par rapport à décembre 2013, celui des impayés a crû de 4,9%. La tendance ne faiblit pas. Les créances en souffrance des banques s'accumulent toujours à un rythme soutenu. A fin mars, alors que l'encours des crédits bancaires a baissé de 1% par rapport à décembre 2013, celui des impayés a crû de 4,9%. Sur une année glissante, la progression est plus inquiétante : +24,1%. A 46,3 milliards de DH, ces impayés représentent aujourd'hui 6,3% du total des crédits distribués, contre 5,3% il y a un an. Toutes les catégories de clientèle ont participé au gonflement des créances en souffrance. D'abord, les entreprises non financières privées accumulent 24,4 milliards de DH d'impayés, soit 12,6% de plus qu'à fin mars 2013. Ceci alors que leurs crédits n'ont progressé que de 1,7% sur la période, à 336,4 milliards de DH. Leur taux de contentieux s'élève ainsi 7,2%, en hausse de 0,7 point. Mais ce sont surtout les particuliers et MRE qui affichent la progression la plus inquiétante. Rien que sur les trois premiers mois de 2014, leurs impayés ont bondi de 18,4%, à 15,5 milliards de DH, alors que l'encours des crédits de cette clientèle n'a crû que de 2,1%, à 210 milliards. Par rapport à mars 2013, la progression frôle les 70% ! Ainsi, leur taux de créances en souffrance approche les 7,4%, contre pas plus de 4,6% il y a an.