La croissance du PIB, corrigé de variations saisonnières, a été de 5,1% durant le deuxième trimestre 2013 au lieu de 2,7 % le même trimestre de l'année 2012 La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB), corrigé de variations saisonnières, a été de 5,1% durant le deuxième trimestre 2013 au lieu de 2,7 % le même trimestre de l'année 2012, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). Le PIB nominal a enregistré une hausse de 6,9 %, précise le HCP dans une note d'information sur la situation économique au deuxième trimestre 2013, soulignant que la hausse du niveau général des prix a atteint 1,8 % en glissement annuel. L'amélioration de la croissance économique nationale a été soutenue particulièrement par l'important rebondissement de l'activité agricole, conjuguée à l'accroissement notable des revenus nets en provenance du reste du monde qui s'est traduite par une augmentation du revenu national brut disponible et un allégement du besoin de financement de l'économie, explique le HCP. Ainsi, la valeur ajoutée agricole en volume s'est accrue de 22,8 % au lieu d'une baisse de 9,5 % le même trimestre de l'année précédente, alors que celle des activités non agricoles a été, en revanche, en ralentissement, avec une croissance de 2,5 % au lieu de 4,5 %, ajoute la note d'information. La croissance des activités non agricoles a été affectée par le recul de la valeur ajoutée du secteur secondaire, explique le HCP. Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur secondaire a enregistré une baisse de 0,6 % au lieu d'une hausse de 1,3 % durant la même période de l'année précédente. Ce résultat s'explique par la baisse de la valeur ajoutée de l'activité du bâtiment et travaux publics de 4,6 % au lieu d'une hausse de 3,5 %, la régression de la valeur ajoutée de l'activité de l'électricité et eau de 0,9 % au lieu d'une hausse de 9 %, la stagnation de la valeur ajoutée de l'industrie d'extraction au lieu d'une baisse de 5 % et la légère croissance de l'activité des industries de transformation de 0,8 % au lieu de 1,4 %. De son côté, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a affiché, par contre, une croissance de 4,2 % au lieu de 5,9 % le même trimestre de l'année 2012. Ainsi, les postes et télécommunications ont progressé de 11,5 % au lieu de 22,4 %, les hôtels et restaurants de 5,1 % au lieu de 3,9 %, les services rendus aux ménages et aux entreprises de 3,5 % au lieu de 4,8 % et le commerce de 3,7 % au lieu de 2,7 %. Pour leur part, les services financiers et assurances ont augmenté de 0,1 % au lieu de 6,4 %, les services rendus par l'administration publique générale et sécurité sociale de 6,5 % au lieu de 6,9 % et les services de l'éducation, de la santé et de l'action sociale de 2,5 % au lieu de 4,8 %.