Santé, enseignement et formation professionnelle..., le gouvernement multiplie les chantiers. Un investissement dans le citoyen bâtisseur du Maroc de demain. Devant les députés, le Chef du gouvernement revient sur les principales réalisations dans ces secteurs. Suivez La Vie éco sur Telegram «Le Maroc de demain, tel que ses contours se dessinent aujourd'hui, sous la conduite éclairée de SM le Roi, ne se limite pas aux infrastructures ni aux échéances mondiales, mais c'est plutôt le Maroc en développement global dans ses diverses dimensions sociales et sa justice spatiale», a déclaré le chef du gouvernement, lundi 16 décembre, devant la Chambre des représentants lors de la session mensuelle des questions de politique générale. Ainsi et conformément aux orientations Royales visant à renforcer les fondements sociaux de l'Etat, «ce gouvernement a eu l'honneur de poser les bases de ce vaste chantier royal, en adoptant une politique sociale intégrée, qui constituera une soupape de sécurité contre de futurs chocs et défis», a souligné Aziz Akhannouch. Il serait donc injuste de ne pas reconnaître ce que le gouvernement a déjà accompli dans le domaine social, à travers «son engagement responsable et efficace en faveur de la généralisation de la protection sociale conformément à l'agenda fixé, et en développant des réformes structurelles dans les secteurs de la santé et de l'éducation, tout en réduisant les disparités sociales et spatiales». Les résultats n'ont pas manqué au rendez-vous. Dans le domaine de l'infrastructure sanitaire, le gouvernement continue de mettre en œuvre le programme de réhabilitation de 1.400 centres de santé de proximité, dont le rythme d'achèvement a atteint plus de 60 %. Il s'emploie également à poursuivre et achever la construction et l'équipement de nouveaux centres hospitaliers à Laâyoune, Guelmim, Errachidia et Béni Mellal, d'une capacité de 1.820 lits, tout en parachevant l'équipement du CHU d'Agadir (capacité de 860 lits) et la reconstruction et à l'équipement de l'hôpital Ibn Sina de Rabat, d'une capacité de 1.044 lits. De plus, le gouvernement poursuit également la construction et de la réhabilitation de 78 établissements de santé régionaux et provinciaux et de 40 hôpitaux de proximité, augmentant la capacité clinique de ces centres de 7.607 lits. Cela, poursuit le Chef du gouvernement, «en plus de mettre en place un système de gouvernance efficace pour la sécurité sanitaire et de jeter les bases de la souveraineté sanitaire, en développant les capacités de production de médicaments, de vaccins et de fournitures médicales de base, tout en augmentant les capacités de numérisation du secteur». Pour ce faire, l'Exécutif a augmenté le budget de la santé de 18 milliards de dirhams en 2020, à plus de 30 milliards de dirhams en 2024, et à environ 33 milliards de dirhams dans la Loi de finances 2025. En matière d'éducation et de formation, l'Exécutif continue, selon une méthodologie efficace et pointue, de créer des espaces scolaires attractifs donnant corps à la nouvelle feuille de route de la réforme de l'enseignement, notamment pour ce qui est de la généralisation de l'enseignement préscolaire, mais aussi avec le lancement des écoles pionnières, le renforcement du sport scolaire et le développement des écoles communautaires, des internats et des cantines scolaires. Là encore, le gouvernement a su mobiliser les moyens financiers nécessaires, puisque le budget du secteur a été porté de 62 milliards de dirhams en 2022 à plus de 85 milliards de dirhams en 2025. L'Université n'est pas en reste. Elle bénéficie de cette dynamique de transition, puisqu'elle a établi le plan national visant à accélérer la transformation du système d'enseignement supérieur. Parmi ses principaux objectifs, la révision du modèle de gouvernance institutionnelle du secteur, en mettant l'accent sur l'amélioration de l'accessibilité des universités nationales, en renforçant leur capacité d'absorption et en reconsidérant les domaines de la recherche et de la transformation technologique. Par ailleurs, le gouvernement a adopté des mesures sans précédent pour améliorer l'attractivité de la formation professionnelle, notamment en accélérant la mise en œuvre de la feuille de route relative aux Cités des métiers et des compétences (CMC), dont le rythme de mise en œuvre est à un niveau avancé. Ce programme des CMC constituera un levier institutionnel pour identifier les besoins en compétences des régions et formuler les programmes de formation adéquats. Dans ce cadre, 7 CMC sont actuellement ouvertes dans autant de régions. Les cinq Cités restantes devraient ouvrir pour la rentrée universitaire 2025-2026. Une fois terminées, ces CMC pourront offrir jusqu'à 34.600 places pédagogiques et 5.600 lits dans les internats. De même, et dans le cadre du partenariat entre les secteurs public et privé dans la gestion de la formation professionnelle, le nombre d'instituts de gestion déléguée a atteint 14 instituts de formation dans les métiers stratégiques pour notre pays, tels que l'automobile, l'aéronautique, les énergies renouvelables, les transports et les services logistiques, le textile et habillement et l'agriculture. Ces établissements atteignent un taux d'insertion professionnelle allant jusqu'à 70,3%.