Le RNIste Saâd Benmbarek a raflé la mise en remportant le siège à pourvoir pour la première Chambre au titre du scrutin partiel du 12 septembre. Il a ramé loin devant les candidats de l'opposition. Les partis de la majorité se sont mis à trois pour soutenir leur candidat unique. Décryptage. Suivez La Vie éco sur Telegram La confirmation. Les élections législatives partielles continuent de tourner en faveur des partis de la majorité. Particulièrement pour le Rassemblement national des indépendants qui consolide sa popularité électorale. Jeudi 12 septembre, les électeurs de la circonscription de l'Océan à Rabat ont voté RNI. C'est, en effet, le candidat du parti de la Colombe, Saâd Benmbarek, qui a survolé les débats en remportant le siège de la circonscription communément connue sous l'épithète de la «circonscription de la mort». Et ce, avec un score sans appel avoisinant les 49% des voix. Soit pratiquement quatre fois que le candidat du PJD, Abdessamad Zahir, classé troisième avec à peine 14%, soit un peu plus de 1.700 voix sur un total exprimé de 11.600. Il arrive derrière le candidat de l'USFP dont le score a frôlé les 28%. Alors qu'en lanterne rouge, on retrouve le candidat de la Fédération de la gauche démocratique, Farouk Mahdaoui, qui n'a pas pu convaincre l'électorat qu'à hauteur de 8%. Il ne s'agit, peut-être, pour la majorité menée par le RN que de récupérer un siège invalidé plus tôt par la Cour constitutionnelle, mais l'enjeu était ailleurs. En effet, les résultats de ce scrutin confirment la décrépitude très avancée du PJD pour qui cette échéance constituait un «réel enjeu», une question de vie ou de mort pour tout dire. D'autant plus que la circonscription de l'Océan est «considérée» comme un «fief» du parti de la Lampe qui revêt bien des «symboliques». Notamment du fait que c'est là où se trouve le domicile de son chef de file, Abdelilah Benkirane, mais aussi le siège de sa matrice idéologique, le MUR en l'occurrence. Ceci sans omettre, et c'est chose connue dans le landerneau politique, la multiplicité des organisations parallèles du PJD qui «s'activent» dans les différents quartiers de la circonscription en question. Autant dire qu'il s'agit d'un vrai test pour mesurer l'étendue de la capacité des uns et des autres à convaincre l'électorat. Finalement, la tendance enregistrée depuis les échéances du 8 septembre 2021 ne fait que se confirmer pour la majorité qui va de succès en succès à l'occasion des différentes élections partielles, alors que la perte de vitesse des partis de l'opposition, plus particulièrement le PJD, dénote une érosion, à vue d'œil, de son prétendu «capital sympathie» qui se passe de commentaire !