Ces perspectives prennent en compte les tendances internationales, notamment la quasi-stabilisation des prix des matières premières et l'accroissement de la demande mondiale adressée au Maroc. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Produit Intérieur Brut (PIB) du Maroc devrait afficher une croissance de 3% en 2024, au lieu de 3,4% en 2023 et de 3,7% en 2025. L'économie marocaine devrait ainsi tirer profit d'une consolidation des activités non agricoles et d'une reprise du secteur agricole En valeur, le PIB devrait accuser une croissance de l'ordre de 5,9% au lieu de 4,8% en 2024, donnant lieu à un niveau d'inflation approché par l'indice implicite du PIB de 2,2% après 1,8% une année auparavant. Ces perspectives prennent en compte les tendances internationales, notamment la quasi-stabilisation des prix des matières premières et l'accroissement de la demande mondiale adressée au Maroc, prévue à 3% en 2025 après 1,5% estimé en 2024. Le HCP estime, en outre, que la politique budgétaire en vigueur durant l'année 2024 serait reconduite pour l'année prochaine. En se basant sur ces hypothèses, les activités non agricoles devraient enregistrer une croissance de près de 3,2% en 2025 contre 3,6% en 2024. Ainsi, le secteur secondaire devrait afficher une valeur ajoutée en hausse de 3,4% en 2025, attribuable à la poursuite de la bonne performance du secteur du BTP, des industries de transformation et des mines, en lien principalement avec l'augmentation attendue de la demande extérieure. Pour leur part, les activités tertiaires devraient enregistrer une valeur ajoutée en progression de 3% en 2025 après 3,4% en 2024, soutenues par la poursuite de la dynamique du secteur touristique, et par la bonne tenue des secteurs du transport et du commerce en raison du raffermissement de la demande intérieure. Elles devraient bénéficier également de l'amélioration prévue des revenus, sous l'effet de la hausse des salaires, du redressement des revenus agricoles et de la bonne tenue des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE). Quant au secteur primaire, il devrait enregistrer une croissance de 8,5% de sa valeur ajoutée, après une baisse de 4,6% en 2024, sous l'hypothèse d'une production céréalière moyenne inférieure et d'une consolidation des autres cultures et de l'élevage.