Le groupe français Alstom, les espagnols Talgo et Construcciones y auxiliar de ferrocarriles (CAF), le coréen Hyundai Rotem et le chinois CRRC, ont été retenus pour la phase de dialogue compétitif pour la fourniture de 168 rames automotrices à l'ONCF. Alstom, Hyundai Rotem et CAF sont en lice pour l'ensemble des sous-lots. Suivez La Vie éco sur Telegram Lancé en novembre 2023 par l'Office national des chemins de fer, l'appel à concurrence pour l'acquisition de quelque 168 rames automotrices assortie d'une clause de compensation industrielle, pour un montant de 16 milliards de dirhams, vient de livrer son premier verdict. Sur les six sociétés en lice, cinq ont été retenues pour la phase de dialogue compétitif qui s'étalera sur 2 mois. Il s'agit des sociétés Alstom, Talgo, Construcciones y auxiliar de ferrocarriles (CAF), Hyundai Rotem et CRRC. Le britannique TDI Innovations a été écarté de la course. À noter que le marché d'acquisition des rames automotrices est réparti en deux lots, eux-mêmes divisés en deux sous-lots, comme indiqué sur l'extrait ci-dessous du procès-verbal du dialogue compétitif, daté du 15 juillet.
Trois des concurrents admis à la phase de dialogue compétitif ont soumissionné à l'ensemble des lots. Il s'agit de l'espagnol CAF, du français Alstom (via ses filiales en Espagne, au Maroc et en Italie) et du coréen Hyundai Rotem. Pour ce qui est des autres concurrents, Talgo est en lice pour les sous-lots 1.1 et 1.2. Enfin, le chinois CRRC est en lice pour les sous-lots 2.1 et 2.2. Rappelons que ce marché est assorti d'une clause de compensation industrielle portant sur la mise en place d'un partenariat de longue durée relatif à la maintenance du matériel roulant ferroviaire ainsi que d'un projet industriel portant sur la production, au Maroc, de rames automotrices. Le déploiement d'une «Ambition Export» est également prévu. Ce marché stratégique vise, d'une part, à accompagner la forte croissance du trafic voyageurs, à remplacer une partie de la flotte matériel roulant arrivée en fin de vie et, d'autre part, assurer les liaisons sur la future extension de la ligne à grande vitesse vers Marrakech, ainsi que le service de proximité, type RER dans les régions de Casablanca et Rabat.