Pour l'appel à concurrence de l'Office national des chemins de fer (ONCF) pour l'acquisition de 168 trains, cinq constructeurs ferroviaires seraient en lice. Il s'agit du français Alstom, des espagnols Talgo et CAF, du sud-coréen Hyundai Rotem et du chinois CRRC. Les choses sérieuses commencent pour l'appel à concurrence DC01/PM/2023 de l'ONCF pour le projet d'acquisition de rames automotrices. Mardi 9 juillet, l'Office recevra les dossiers de candidatures pour cet appel à concurrence international pour l'acquisition des 168 trains, dont 150 trains pour les services inter-villes, trains navettes rapides et métropolitains, ainsi que 18 trains à grande vitesse pour les extensions des lignes grande vitesse. Selon les sources d'hespress fr, cinq candidats seraient en lice pour remporter ce marché. Évidemment, deux de ces candidats sont bien connus, à savoir: Alstom et Talgo. À ces deux derniers, il faut ajouter le sud-coréen Hyundai Rotem, qui entend bien avoir son mot à dire. Ces trois candidats, selon nos sources, se sont montrés très actifs en multipliant les questions sur cet appel à concurrence. Quant aux deux autres potentiels candidats, nos sources indiquent qu'il s'agit du constructeur ferroviaire basque CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) et du géant chinois CRRC. Mardi prochain donc, on connaitra les soumissionnaires à ce marché qui se situe autour de 16 Milliards de Dirhams (1,6 milliard de dollars) et dont l'objectif est, d'une part, d'accompagner la forte croissance du trafic voyageurs, remplacer une partie de la flotte matériel roulant arrivée en fin de vie et d'autre part, d'assurer les liaisons sur la future extension de ligne à grande vitesse vers Marrakech, ainsi que le service de proximité, type RER dans les régions de Casablanca et Rabat. Il est à noter que cet appel à concurrence s'articule autour de trois composantes. Outre l'acquisition des 168 train dont la livraison s'étalera entre 2027 et 2030, l'appel à concurrence prévoit également un partenariat pour la maintenance entre l'ONCF et le constructeur retenu pour mettre en place une structure commune qui sera chargée d'assurer, pour le compte de l'ONCF, les prestations de maintenance courante et industrielle des trains. La troisième composante porte sur le développement industriel, au sens où le constructeur retenu devra réaliser un projet de développement industriel, à travers la construction d'une unité de fabrication industrielle et le développement d'un écosystème ferroviaire, de fournisseurs et de sous-traitants avec une ambition exportatrice, à l'image de ce qui a été réalisé dans les industries automobile et aéronautique.