Le HCP a lancé ce jeudi, sa campagne de communication du recensement général de la population de 2024. Les derniers réglages sont en train d'être apportés à cette opération d'envergure qui durera du 1er au 30 septembre. Suivez La Vie éco sur Telegram Une année et demi. C'est la période qu'a prise la période de préparation pour entamer le processus de recensement général de la population et de l'habitat. « Son objectif est de mettre la lumière sur le développement du Maroc, d'analyser l'évolution de l'ensemble de ses indicateurs socio-économiques et de ressortir les défis et attentes des citoyens » a expliqué Ahmed Lahlimi, Haut-Commissaire au Plan, lors du lancement de la campagne de communication, ce mercredi à Rabat. Les travaux préparatoires ont répondu aux normes internationales en la matière, avec une utilisation massive des moyens technologies tant pour répartir le pays en zones de recensement, que pour assurer la formation des enquêteurs. Pour le premier volet, des outils satellitaires ont été utilisés afin d'assurer une couverture géographique sur tout le territoire national. « Nous avons réparti le Royaume en 38.000 districts de recensement selon deux types de cartes géographiques. Ils ont été dimensionnés, chacun, pour correspondre à la capacité de l'enquêteur à collecter les informations auprès de tous les ménages résidants dans son district durant la période du recensement » détaille Lahlimi. La première carte porte sur l'ensemble des constructions et habitations, rurales et urbaines, selon leur typologie et leur âge, leur raccordement aux réseaux d'eau potable, électricité et assainissement... La deuxième concerne, elle, toutes les activités économiques et sociales comprises dans chaque district, y compris les souks, les commerces, les unités de productions, les activités sociales, mosquées, centres culturels... Tout est compris dans ces cartes de sorte à n'omettre aucun endroit et donc aucune famille ou personne. Le second volet, lui, porte sur la formation. « La même approche est adoptée, à savoir, l'utilisation des technologies pour garantir une bonne formation certes mais aussi, faciliter le recensement» ajoute Lahlimi, sachant que les enquêteurs seront munis de tablettes pour cette opération, plus simples à manier que l'ère du papier, plus pratiques et plus rapides en terme de remontée de l'information. Il faut savoir que les candidatures lancées pour participer à ce recensement ont totalisé 500.000 demandes et seulement 100.000 ont été sélectionnées et ont reçu une formation à distance avec des spécialistes et experts de l'Université Mohammed VI Polytechnique. Cette formation en ligne qui est dispensée en plusieurs étapes donne lieu à des évaluations afin de constater les compétences de l'enquêteur potentiel. Cela ne s'arrête pas là. Une formation en présentiel est dispensée également. «Actuellement, ce sont 90.000 personnes qui sont en train de recevoir cette formation » assure Lahlimi, après laquelle, 55.000 seront retenus pour entamer le 1er septembre l'opération de recensement qui se déroulera jusqu'au 30 du même mois». Le Haut-commissaire au Plan planche, parallèlement, sur un autre élément qui n'est pas des moindres. Il s'agit du choix de la compagnie d'assurance en vue de couvrir les enquêteurs, en cas de décès, de maladie ou du survenance d'un imprévu.