BMCE Capital a organisé la 3e édition du Moroccan Equity Summit, marquée par l'intégration de sociétés cotées tunisiennes, en plus des marocaines et de celles de la zone Uemoa. Suivez La Vie éco sur Telegram BMCE Capital a organisé deux jours durant, les 6 et 7 juin 2024, la 3e édition du Moroccan Summit Equity, ce rendez-vous annuel dont l'objectif est de faire rencontrer les investisseurs locaux et internationaux avec les sociétés cotées marocaines, afin d'étudier les opportunités d'investissement. La nouveauté cette année est «d'avoir intégré les sociétés tunisiennes à notre évènement et accueilli davantage d'investisseurs étrangers» aux côtés des entreprises cotées au Maroc et dans la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), nous a précisé Hicham Saadani, directeur général délégué de BMCE Capital Global Research (BKGR). Saadani ajoute que BMCE Capital vise à rapprocher les investisseurs et les émetteurs tout en créant une émulation et favoriser le développement des marchés. Ce ne sont pas moins de 40 investisseurs locaux et internationaux qui ont répondu présent à cet évènement, 27 sociétés cotées au Maroc et dans la zone Uemoa, organisant ainsi 90 rencontres. En effet, «les investisseurs marocains et étrangers sont de plus en plus nombreux à répondre présent. Ce qui démontre l'attrait de cet évènement dans la place financière», renchérit Majd Guebbas, directeur général de BMCE Capital Bourse. Toujours selon lui : «L'évènement intervient concomitamment avec un marché qui évolue favorablement. Le Masi est en effet en hausse de 10% depuis le début de l'année et les perspectives s'annoncent prometteuses pour l'économie marocaine». D'ailleurs, il ressort des échanges globalement que les investisseurs étrangers demeurent intéressés par le marché actions marocain, en dépit de ratio de valorisation élevé, compte tenu de la dynamique de l'économie du pays, mais aussi à la stabilité du dirham. Selon le top management de BMCE Capital et de BKGR, le marché reste sain malgré le manque de papier frais, représentant ainsi le 2e marché africain, après celui de l'Afrique du Sud.