La centrale syndicale d'El Miloudi El Moukharek a organisé son rassemblement non loin de la maison UMT. Sur la tribune, trois coachs ont attiré l'attention. Avec la machine bien huilée, tout s'est déroulé dans l'ordre. Suivez La Vie éco sur Telegram Tôt ce mercredi matin, plusieurs artères du centre-ville de la capitale économique ont été prises d'assaut par les militants des centrales syndicales. Normal, la classe ouvrière célèbre la fête du travail. Comme d'habitude, c'est côté du boulevard des FAR que la foule était dense. Non loin de son siège, l'UMT a planté sa tribune à proximité du tunnel Al Mouahidine. Une tribune qui avait ceci de particulier que, contrairement à l'année dernière, il n'y avait pas de gros calibres de la scène politique. Sur la chaise adjacente de celle du secrétaire général de la centrale syndicale, on reconnaissait Hassan Benaddi. Juste derrière, en deuxième rangée, trois coachs du monde du ballon rond. Nommément, M'hamad Fakhir, Aziz El Amri et Abdelkader Youmir. Dans les rangs de manifestants, l'ambiance est plutôt bon enfant, rythmée par des slogans et des sons musicaux. Devant la foule, le secrétaire général de la centrale syndicale, El Miloudi El Moukharek, a pris la parole pour dresser le tableau de l'état des lieux, notamment sur la scène sociale. En syndicaliste, il parlera des problèmes auxquels fait face la classe laborieuse, mais ne manquera pas de s'appesantir sur les acquis engrangés à l'issue du récent round du dialogue, couronné par la signature de l'Accord du 29 avril, notamment ceux relatifs à l'augmentation des salaires, la hausse du SMIG et du SMAG, au réaménagement de l'IR, etc. Il a évoqué, également, les aspects législatifs qui sont en discussions. Sur ce plan, Abdessadek Mourchid, secrétaire national de l'UMT, tout en soulignant l'importance des issues dudit dialogue social et de son institutionnalisation, nous dira que les résultats sont encourageants. Sur la question de la retraite ou encore le dossier de la réglementation du droit la grève, Mourchid indique qu'à la faveur des concertations, il y a toujours des moyens pour arriver à des terrains d'entente. Le ton est à la satisfaction, mais aussi à l'optimisme.