Le Fonds Mohammed VI pour l'investissement et la CDG contribueront aux fonds de financement innovant, tandis que le ministère de la Transition numérique est chargé de créer des mécanismes pour rendre plus attractif l'investissement dans les start-up. Suivez La Vie éco sur Telegram Un mémorandum d'entente visant le lancement de mécanismes de financement innovant pour les fonds de start-up a été signé, lundi à Rabat, entre le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l'administration, le ministère de l'Economie et des finances, le Fonds Mohammed VI pour l'Investissement et la Caisse de dépôt et de gestion. Paraphé par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l'administration, Ghita Mezzour, le ministre délégué auprès de la ministre de l'Economie et des finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, le directeur général du Fonds Mohammed VI pour l'Investissement, Mohamed Benchaaboun, et le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion, Khalid Safir, ce mémorandum tend à encourager les investissements dans les start-up marocaines et la coordination entre les parties en vue de créer un climat propice pour attirer les investissements nationaux et étrangers. S'exprimant à cette occasion, Mezzour a souligné que l'objectif de ce mémorandum consiste à développer des mécanismes de financement innovant pour permettre aux start-up d'obtenir davantage de financements tout au long de leur développement, ce qui est à même de leur ouvrir les portes de l'innovation et la création de solutions numériques pour le marché marocain et mondial, outre la création d'opportunités d'emploi. Selon la ministre, le Fonds Mohammed VI pour l'investissement et la Caisse de dépôt et de gestion contribueront aux fonds de financement innovant, tandis que le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l'administration est chargé de créer des mécanismes pour rendre plus attractif l'investissement dans les start-up et encourager l'investissement à travers le cofinancement, dans la perspective d'attirer davantage d'investisseurs marocains et étrangers. De son côté, Benchaaboun a relevé que cette initiative vise à garantir un financement adapté aux spécificités des start-up, dont les modes de financement diffèrent de ceux des petites et moyennes entreprises, soulignant que ceux-ci reposent sur le partenariat entre le gouvernement, la Caisse de dépôt et de gestion et le Fonds Mohammed VI pour l'investissement. En vertu de l'accord, le secteur public mobilisera environ 1,5 milliard de dirhams (MMDH), a-t-il dit, ajoutant qu'il sera procédé à l'attraction d'investissements pour un milliard, voire 1,5 MMDH, en vue de créer des fonds destinés aux start-up qui connaissent une croissance rapide, a-t-il indiqué, soulignant que la finalité est d'atteindre les objectifs fixés dans le domaine du financement innovant. S'agissant des risques, le directeur général du Fonds Mohammed VI pour l'investissement a expliqué qu'ils seront gérés à travers la création de mécanismes de garantie qui seront financés par l'Etat dans le cadre de cet accord. Pour sa part, M. Safir a relevé que ce partenariat reflète l'importance accordée à la création d'un écosystème innovant, dynamique et compétitif qui placera le Royaume en position de leader dans le domaine de l'innovation et de l'entrepreneuriat en Afrique et ailleurs. Notant que malgré les efforts déployés, les start-up n'accompagnent pas la dynamique que connaît l'économie marocaine et les qualifications des entrepreneurs marocains, le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion a rappelé la signature d'un accord-cadre avec le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l'administration qui vise à proposer une offre globale relative à l'accompagnement et au financement des start-up à toutes les étapes de leur développement. Il s'agit aussi d'encourager les entrepreneurs qualifiés à aller de l'avant dans le domaine de l'entrepreneuriat, a-t-il ajouté.