Le chiffre d'affaires progresse de 4,3% malgré le recul de l'activité «Vie». L'activité financière a compensé la non-récurrence de la plus-value de cession en 2009 des titres Crédit du Maroc. A l'instar de sa maison mère, Wafa Assurance enregistre un excellent millésime 2010 où la montée en puissance de l'activité «Non Vie» s'est conjuguée à l'amélioration de la productivité et une embellie de l'activité de placement. Dans le sillage de cette triptyque vertueuse, le chiffre d'affaires de la filiale d'Attijariwafa bank, désormais à parité entre les deux activités «Vie» et «Non Vie», progresse de 4,7%, à 4,3 milliards de DH, et ce, sous l'effet contrasté d'une forte progression de la première branche (+30%) et d'un recul prononcé de la seconde (-12,4%). Il faut dire que l'assureur, qui s'est fortement appuyé au cours de ces dernières années sur le réseau de distribution d'Attijariwafa bank pour la collecte de primes de produits de capitalisation, cherche de plus en plus à se positionner dans les produits «Décès» (25% de l'activité Vie) et à capitaliser sur d'autres types de synergies avec sa maison mère, notamment sur le segment des PME et des grandes entreprises (activité Non Vie principalement). Sur le registre de la productivité, l'année 2010 a connu une optimisation louable de la sinistralité et des frais de gestion, notamment pour la «Non Vie», dont le ratio combiné s'est dégradé tout de même de 1,7% à 92,2%, à cause de la hausse prononcée des «bonis dégagés». Quant à l'activité financière, elle a pu, grâce à l'embellie du marché actions en 2010, compenser quasi totalement la non-récurrence de la plus-value de cession en 2009 des titres du Crédit du Maroc, ce qui a limité la baisse du résultat technique à 5%, à 935 MDH (+32% hors éléments exceptionnels). Au final, le résultat net s'apprécie de 7,7%, à 724 MDH, grâce au bon comportement du résultat non technique, mais le ROE recule de 4 points, à 27,3%, dans un contexte de surdimensionnement des fonds propres qui représentent 3,7 fois la marge de solvabilité réglementaire.