Au total, 4 000 demandes d'équivalence sont traitées par des commissions sectorielles spécialisées qui tiennent une trentaine de réunions par an. Chaque année, le ministère de l'enseignement supérieur reçoit 4000 demandes d'équivalence de diplômes. «Les dossiers concernant notamment les domaines des sciences de la santé (la médecine générale et spécialisée, les sciences paramédicales, la pharmacie et la médecine dentaire) constituent plus de 50% du nombre total des demandes reçues », a précisé Abdellatif Miraoui, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Entre janvier et juin 2023, les commissions sectorielles des équivalences ont examiné près de 1 889 dossiers dont 554 concernent les filières juridiques, littéraires et scientifiques, 1 024 dossiers portant sur les sciences de la santé et 311 dossiers d'équivalence portant sur l'ingénierie et l'architecture. Le taux de rejet s'est situé à 11% pour la première filière, 1% pour la 2e et 4% pour la dernière. Il est à noter que le ministère poursuit ses efforts pour réduire les délais de traitement des demandes d'équivalence des diplômes. Il est passé de quatre mois à moins d'un mois et demi, pour disciplines scientifiques, juridiques, économiques, de gestion, sociales, littéraires et humaines, et de six à deux mois et demi pour les spécialités médicales et paramédicales, vétérinaires, topographie et architecture. A côté, le ministère a mis en place un comité qui sera chargée d'annoncer prochainement la liste des universités étrangères dont les certificats et diplômes obtiendront automatiquement l'équivalence.