Quel que soit le choix, il ne fait jamais l'unanimité. Rahimi pète la forme, on le voit bien avec son club Al Ain. Mais c'est dans le championnat émirati, beaucoup moins compétitif que le championnat saoudien par exemple. Depuis l'annonce de la nouvelle liste des joueurs de la sélection nationale par Walid Regragui, le sujet est traité par les médias sous toutes ses coutures. Dans cette liste, on a remarqué la disparition de quelques noms. Si pour Abdessamad Ezzalzouli et Bilal El Khannous les choses sont claires, ils vont jouer avec les U23 pour la CAN et pour une qualification du Maroc aux Jeux Olympiques Paris 2024, le cas de Soufiane Rahimi a suscité de nombreux commentaires. Ceux qui insistent sur la présence de l'attaquant d'Al Ain n'ont pas compris la raison pour laquelle il a été écarté de la liste. Ils éliminent de facto le fait qu'il joue dans un championnat du Golfe, puisque Hamdallah joue également dans le Golfe, mais il a été tout de même appelé par le coach national. Ce n'est pas pour défendre Regragui, mais on ne voit pas l'intérêt de mettre en cause les choix d'un entraîneur dont le parcours est, jusque-là, sans ambages. Ensuite, avec un large éventail de joueurs qui se valent tous côté performance, le choix est toujours hyper difficile. On se souvient encore de la position très hermétique du technicien brésilien Luiz Felipe Scolari et le casse-tête qu'il avait devant lui avec une pléiade de players de haute voltige. Comment fixer un choix lorsque l'on a une liste avec Ronaldo, Rivaldo, Serginho, Ze Roberto, Ronaldinho Gaucho, Denilson, Emerson, Juninho... Quel que soit le choix, il ne fait jamais l'unanimité. Mais en assumant ses propres choix, Scolari a remporté la Coupe du monde 2002. D'un autre côté, Regragui a toujours privilégié la compétitivité. Certes, Rahimi pète la forme, on le voit bien avec son club. Mais c'est dans le championnat émirati, beaucoup moins compétitif que le championnat saoudien par exemple. Quant à Soufiane Boufal, qui joue également dans le Golfe, il est en fin de carrière et il a déjà accumulé une longue expérience sur les pelouses de l'Europe. Peut-être que Rahimi, comme l'avancent certains observateurs, a commis l'erreur d'opter pour Al Ain au détriment de grands clubs européens, notamment d'Italie, qui lui courraient après. Difficile de pouvoir se décider à choisir avec des noms comme Zakaria Aboukhlal, Youssef En-Nesyri, Anas Zaroury, Walid Cheddira, Abderrazak Hamdallah et Tarik Tissoudali... Et même sans Rahimi, le choix reste très difficile, alors faisons confiance à notre entraîneur national et laissons de côté ce genre de polémique en attendant.