Les revenus consolidés du groupe minier marocain a atteint plus de 9,6 MMDH à fin décembre 2022, contre 7,4 MMDH une année auparavant. Le groupe Managem vient de rendre public ses indicateurs d'activités à fin décembre 2022. Il en ressort un chiffre d'affaires consolidé de 9,645 MMDH «en forte progression» de 30% par rapport à la même période de l'année précédente. Selon le communiqué du groupe minier, cette évolution positive s'explique par plusieurs facteurs. Il s'agit d'abord de la forte croissance de la production de l'or (+39%) et de la consolidation des productions des métaux de base et cobalt. Il s'agit ensuite de la commercialisation de la part de production de Managem provenant de la mine de cuivre et de cobalt de Pumpi en République démocratique du Congo (RDC), exploitée en partenariat avec le groupe Norin Mining (ex-Wanbao) (+44%). Les autres facteurs cités sont la baisse des cours des métaux de cuivre et d'argent respectivement de 11 et 10%, ainsi que l'appréciation de la parité de change USD/MAD de +13%. Concernant le chiffre d'affaires du seul quatrième trimestre 2022, il est «quasi conforme à la même période de l'année dernière», malgré la baisse des cours des métaux de base, cobalt et argent, compensée par la hausse des volumes vendus et la hausse de la parité USD/MAD, souligne le communiqué. Du côté des investissements réalisés à fin décembre 2022, ils s'établissent à 2,174 MMDH, en léger recul de 8% par rapport à la même période de l'année écoulée. Un niveau qui s'explique par la fin des investissements dans la mine de Tri-K et l'effort d'investissement dans de nouveaux projets, notamment l'extension de l'usine de production d'or au Soudan et le projet cuprifère Tizert au sud du Maroc. L'endettement net consolidé s'établit à 4,34 MMDH au même niveau que l'année précédente. Par ailleurs, souligne le communiqué, dans un contexte de hausse des coûts des intrants d'une part et de la perturbation des chaînes d'approvisionnement d'autre part, le besoin en fonds de roulement du groupe a enregistré une forte augmentation, atténuée au niveau de l'endettement grâce à l'amélioration des cash-flows générés par les activités opérationnelles.