Un PNB semestriel d'un milliard de DH, en hausse de 14% Un coefficient d'exploitation de 40,8%. La Banque marocaine pour le commerce et l'industrie vient de confirmer sa capacité à générer de la croissance à partir de son activité de base au terme du premier semestre 2007. La filiale du groupe français BNP Paribas affiche, en effet, une progression honorable de ses indicateurs financiers, fruit du dynamisme de sa politique commerciale et de l'efficacité de sa politique de gestion opérationnelle. Son offensive ciblée sur le segment des particuliers et des professionnels s'est traduite par une hausse de 20,4% des crédits à la clientèle, à 30,8 milliards de DH, avec une progression de 21,7% à 15,8 milliards de DH des crédits de trésorerie et à la consommation, de 17,9% à 7,2 milliards de DH des crédits immobiliers, et de 24,4% à 6,2 milliards de DH des crédits à l'équipement. 798 MDH de marge d'intérêt, soit 77% du PNB De leur côté, les ressources de la clientèle se sont accrues de 26,1%, à 36,2 milliards de DH, portées par l'accroissement de 32% à 20 milliards de DH des comptes à vue créditeurs et de 23,3% à 10,3 milliards de DH des dépôts à terme. La structure des ressources de la BMCI ressort ainsi améliorée avec un allègement de 1,9 point des dépôts rémunérés. Ces performances commerciales ont eu un impact positif sur la rentabilité de la banque. Son produit net bancaire (PNB) s'est hissé de 14,1%, à 1 milliard de DH. Une croissance qui intègre, d'une part, l'amélioration de 11,3% à 798 MDH de la marge d'intérêt et ce, en dépit de la recrudescence de la concurrence et, d'autre part, l'appréciation de 23,4% à 139 MDH de la marge sur commissions. On constate néanmoins un léger recul du résultat des opérations de marché (-1,4%, à 52,9 DH), la banque adoptant une politique d'investissement très prudente. Notons par ailleurs que la part de la marge d'intérêt s'élève à 77% du PNB et que celle de la marge sur commissions atteint 13,5%. Au final, la capacité bénéficiaire de la BMCI ressort à 361,7 MDH, en appréciation de 37,3% par rapport au premier semestre 2006. La bonne maîtrise des charges opérationnelles et du coût du risque ont fortement contribué à cette performance. En effet, les charges d'exploitation n'ont progressé que de 6,9% pour s'établir à 422,5 MDH. Ainsi, le coefficient d'exploitation de la banque passe de 43,5% à 40,8%. En outre, et malgré l'élargissement des engagements, la charge de risque s'améliore à 0,2% contre 0,4% une année auparavant, consécutivement à l'allègement des dotations aux provisions pour créances en souffrance.