Le Sénat paraguayen apporte son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc    ONU: Omar Hilale nommé co-président du Forum de l'Ecosoc sur la science, la technologie et l'innovation    COP29 en Azerbaïdjan : Le Maroc en porte-étendard du leadership climatique africain [INTEGRAL]    Fête de l'Indépendance : Edification continue d'un Maroc souverain et social    Revue de presse de ce samedi 16 novembre 2024    La vision de Xi Jinping.. une coopération internationale pour un avenir commun    Taqa Morocco réalise un RNPG de 756 millions de dirhams à fin septembre    Budget 2025 : l'opposition critique «un cadrage financier discursif plutôt que substantiel» qui néglige «la crise chronique de l'emploi»    ONU: Omar Hilale nommé co-président du Forum de l'ECOSOC    Mise en œuvre de nouveaux services de transport routier au niveau du système informatisé « Téléservices »    Contrefaçon: Plus de 100.000 faux timbres saisis en France    Fusion avec Industube : Aluminium du Maroc accélère sa croissance    Après un lifting à 36 millions de DH, l'hôtel TAJ Chefchaouen rouvre ses portes    Philippines: Evacuation de 250.000 personnes à l'approche du super typhon Man-yi    Walid Regragui : Une bonne prestation face au Gabon, mais encore du travail à faire    Qatar Africa Business Forum 2024 : l'IA au service du développement africain    LDC (F) Maroc 24: Le carré final dévoilé aujourd'hui    Qualifs. AMS. CDM 26/ J11: L'Argentine battue, le Brésil accroché !    CDM des Clubs 25: Le trophée dévoilé    Serie A : La Juventus de Turin met fin au contrat de Paul Pogba    La météo de ce samedi 16 novembre    Valencia floods : Moroccans mobilize to help those affected    Morocco dominates Gabon 5-1 in Afcon qualifiers    Première édition du Prix Maroc Jeunesse : les lauréats dévoilés    Un quotidien britannique met en avant les atouts du Maroc en tant que « première destination touristique d'Afrique »    Visa For Music 2024 : une 11e édition qui promet du lourd    Lancement de l' »Académie des Arts Régionale » par la Fondation Al Mada et le MENPS    Casablanca accueille la 6e édition de l'Africa Food Show    Les températures attendues ce samedi 16 novembre 2024    La Fondation Al Mada lance l'Académie des Arts Régionale    Inondations: Pedro Sánchez remercie le Maroc pour son soutien aux efforts de secours à Valence    LDC féminine CAF : L'AS FAR en demi-finale après avoir battu l'University of Western Cape    Averses de pluies avec chutes de neige et fortes rafales de vent vendredi et samedi dans plusieurs provinces    OCDE : nouveaux records des flux migratoires et de l'emploi des immigrés en 2023    Energie : la croissance de la demande de pétrole marque "un ralentissement important" pour 2024 et 2025    Paris condamne la démolition d'un centre financé à Jérusalem-Est    La chambre des représentants adopte à la majorité la première partie du PLF 2025    Pays-Bas : après une séance ministérielle houleuse, une secrétaire d'Etat d'origine marocaine démissionne    Covid-19: trois nouveau cas au Maroc    Hommage : Quincy Jones et le Maroc    Inondations en Espagne : Le Maroc mobilise un dispositif logistique significatif    Le diabète, une urgence sanitaire et économique au Maroc    Trump désigne Doug Burgum ministre de l'Intérieur    La visite d'un responsable iranien au Maroc : Est-ce un pas vers l'ouverture des négociations pour la réconciliation des relations entre les deux pays ?    Mike Tyson vs Jake Paul : à quelle heure et sur quelle chaîne voir le combat en direct ?    FIFM : Tim Burton, Sean Penn... casting de choc pour les 'Conversations'    Le Polisario a commémoré, en catimini, sa «guerre» contre les FAR    Morocco : Tax breaks for military industry development    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les partis divisés sur la forme d'un nouveau mode de scrutin
Publié dans La Vie éco le 23 - 09 - 2005

La Mouvance populaire et le RNI veulent revenir au scrutin uninominal majoritaire.
Le PI, l'USFP, le PJD et le PPS veulent maintenir le scrutin de liste à la
proportionnelle, avec quelques réajustements.
Changera-t-on une nouvelle fois de mode de scrutin pour les élections de 2007 ? Le ministre de l'Intérieur, Mustapha Sahel, a laissé entendre aux députés, lors de l'examen de la loi sur les partis par la commission de l'Intérieur de la Chambre des représentants, à la mi-septembre, la disponibilité du gouvernement à ouvrir le dossier du système électoral et entrer en pourparlers avec les partis pour son éventuelle modification.
Rappelons que le Maroc avait opté dès les premières consultations de 1962, et jusqu'à celles de 1997, pour le système uninominal à un tour: dans une circonscription, c'est le candidat qui obtient la majorité (même relative) des voix qui est élu. Pas de second tour, donc pas d'alliances entre les formations politiques. Après 35 ans de ce système, plusieurs partis (PI, USFP, PPS) l'ont accusé de tous les maux : système inique, éparpillement de la carte politique, corruption et achat des voix.
La Mouvance populaire profiterait du système uninominal
Avec l'arrivée du gouvernement d'alternance, on adopta alors pour le scrutin de liste à la représentation proportionnelle avec le système des plus forts restes qui attribue les sièges restants au parti qui a le plus grand nombre de voix inemployées. Par ce nouveau mode de scrutin, on voulait assurer une représentation équitable des partis politiques, tout en évitant qu'aucun d'entre eux ne remporte à lui seul les élections. Avec ce mode de scrutin – d'une pierre deux coups ! – c'est aussi le «danger islamiste» qu'on voulait contrecarrer. Pourquoi alors, après l'avoir utilisé lors des dernières élections législatives et communales, voudrait-on changer de nouveau de mode de scrutin, et pour le remplacer par quoi ?
Selon des responsables politiques interrogés, le scrutin à la proportionnelle, équitable dans son principe, n'a fait qu'accentuer la balkanisation du champ politique et n'a pas empêché l'achat des voix. Deux partis revendiquent carrément le retour au scrutin uninominal, éventuellement à un ou deux tours : la Mouvance populaire (MP) et le Rassemblement national des indépendants (RNI). On le comprend pour la MP, bien implantée dans le monde rural, et dont les candidats préfèrent, dans le cadre d'une circonscription, garder une relation personnelle avec leurs électeurs. Ahmed Osman, président du RNI, estime, quant à lui, que le scrutin uninominal est le plus adapté à la réalité marocaine. «Nous avons déjà proposé, dit-il, d'instaurer un système mixte qui associe le scrutin uninominal pour 50 % et le scrutin de liste pour les 50 % restants».
Remplacer le système du plus fort reste par celui de la moyenne la plus élevée ? Le PI et l'USFP sont pour
Quant aux autres partis, du moins les plus importants (USFP, PI, PJD et PPS), ils préfèrent maintenir le scrutin de liste avec une représentation proportionnelle, avec quelques modifications. La plus importante : élever le seuil de représentativité, actuellement de 3 %, jusqu'à 10 %. C'est la seule manière, selon ces partis, à l'exception du PPS, d'éliminer les petits partis qui seraient astreints, pour se faire représenter, à s'allier aux grandes formations.
L'USFP et le PI prônent le maintien de la proportionnelle et, au lieu que ce soit le plus fort reste, l'adoption du système de la plus forte moyenne. Ce système permet aux partis qui obtiennent le plus de voix de se partager le reste des sièges. Un système qui arrange, on s'en doute, le PI et l'USFP. Mais rien n'est encore tranché : Mohamed Karam et Nizar Baraka, respectivement membres du Bureau politique de l'USFP et membre du comité exécutif du PI, se fondent sur la position actuelle de leurs partis pour avancer ce point de vue.
La position du PPS est plus nuancée. Ismaïl Alaoui est pour « un panachage avec extension des circonscriptions électorales : une liste nationale femmes-hommes qui conduira 30% des candidats au parlement». Il considère que le découpage électoral actuel perpétue de manière indirecte le mode de scrutin uninominal à un tour.
Quant au PJD, il souhaite aussi, selon Lahcen Daoudi, membre du secrétariat national, le maintien du mode de scrutin actuel, mais avec une augmentation du taux de représentativité à 7 %, voire à 10 %, et élargissement de la circonscription.
On voit bien qu'en fin de compte, un système électoral, ce n'est jamais innocent…
Les grands partis militent pour une élévation du seuil de représentativité à 10% de voix.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.