Parlements africains : Rachid Talbi Alami rencontre les représentants des Commissions des Affaires étrangères    La Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière adopte la Déclaration de Marrakech    Maroc : Un couple danois sillonne les villes pour chanter son amour    Diplomatie: Alex Pinfield, un nouveau visage britannique à Rabat après la controverse Simon Martin    Bourse: Comment amorcer 2025 ?    Jordanie: Le Marocain Abdellatif Belmkadem remporte le « Global Digital Prosperity Award »    SCR, partenaire de la FANAF 2025 : Un engagement pour le développement de l'assurance et de la réassurance en Afrique    Les glaciers du globe déclinent, les Alpes et les Pyrénées les plus touchées    Boualem Sansal, l'Algérie et les droits humains    Le choléra fait 156 morts en Angola depuis le 7 janvier    Coupe de la CAF (Tirage au sort): La RS Berkane affronte l'ASEC Mimosas d'Abidjan en quarts de finale    S.A.R. la Princesse Lalla Asmaa lance la 3ème édition du programme « Unis, on s'entend mieux »    L'Inspecteur Général des FAR, reçoit à Agadir le Commandant de la Force de la mission onusienne dans les Provinces Sud du Royaume    Le Chef du gouvernement préside une réunion de suivi du chantier de mise à niveau du système de santé    L'ambassadeur britannique Simon Martin quitte le Maroc en août 2025, Alex Pinfield, un diplomate chevronné, le remplace    Sécurité routière : Renault innove au service des secours et des autres constructeurs    La CDT annonce une marche nationale dimanche pour dénoncer la flambée des prix    Casablanca Run revient pour une 4e édition inédite (VIDEO)    LDC: AS FAR vs Pyramids en quart de finale    Coupe Davis : le Maroc se déplacera en Afrique du Sud !    Routes stratégiques : Le Maroc verrouille le Sud sans bruit    Les barrages du bassin de Sebou affichent un taux de remplissage de 36%    Football. Le Maroc face au Bénin en amical    Marrakech : Le RACM présente son Centre de Prévention routière    Le jury d'appel de la CAF blanchit Samuel Eto'o    Africa Fashion Up lance son appel à candidatures    Ayra Starr marque les esprits aux MOBO Awards 2025    Sami Cheraiti : Une jeunesse marocaine porteuse d'espoir    Devant la commission des transports du Congrès espagnol des députés, Óscar Puente défend le bien-fondé des 750 millions d'euros accordés à l'ONCF    Une première au Maroc :Art'Com et Com'Sup retrouvent leur unité sous un établissement d'enseignement supérieur privé unique    Italie : Le rappeur marocain Medy Cartier jugé pour pédopornographie    Attaque au projectile à Agadir : quatre suspects interpellés    Amine Tahraoui : « Le chantier de mise à niveau du système de santé avance à un rythme accéléré »    Des scientifiques russes développent un moteur de fusée capable d'atteindre Mars en 30 jours    L'axe stratégique Maroc-Israël-Azerbaïdjan que personne ne voit venir    La Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière adopte la Déclaration de Marrakech    Rugby à XIII : la France affronte le Maroc pour un match inédit à Avignon le 22 février    «Une femme sur le toit», le captivant roman de Souad Benkirane    À la CGEM, Nadim Sadek débat de l'impact de l'IA sur la création culturelle    Viol collectif à El Attaouia : Peines de 6 à 10 ans de prison, la partie civile fait appel    Sidi Ifni : le Comité provincial du développement humain approuve la programmation de 13 projets    Akdital étend son réseau à Laâyoune avec l'acquisition de Polyclinique et Al Hikma Medical Center    Le passé tumultueux du secteur énergétique au Maroc : Leïla Benali s'épanche sans réserve    Cellule de "Daech" : Découverte d'un engin explosif supplémentaire à Ain Aouda    Genève : Zniber met en exergue la position du Maroc quant à l'importance des assurances de sécurité négatives    DGSN-DGST. Saisie d'un engin explosif aux environs de Rabat    « Ma visite dans les provinces du Sud s'inscrit dans le cadre du nouveau livre » des relations entre la France et le Maroc    Ministre de la Culture française : Le Maroc représente une référence culturelle mondiale    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Je suis mis au placard par la nouvelle direction»
Publié dans La Vie éco le 30 - 01 - 2018

Tout se passait très bien dans ma vie professionnelle jusqu'à ce que mon manager soit remplacé par une nouvelle personne. Depuis, il a presque changé tout dans l'entreprise et nous sommes à la 4e personne qui a démissionné. D'après lui tout ce qui a été fait avant lui est nul et tout doit être refait alors qu'il ne nous a même pas rencontré pour nous demander ce qui a été fait et qui nous sommes.Y compris les collaborateurs puisqu'il a recruté de nouvelles personnes et, nous, nous sommes relégués à des tâches accessoires. C'est usant moralement, injuste aussi car nous avons de l'expérience et pouvons apporter beaucoup à l'entreprise. Alors, je rentre au bureau le matin «pour la forme» parce que je n'ai pratiquement plus rien à faire. Que me conseillez-vous ? M.D.- Casablanca
Je suis toujours étonnée de voir certains managers vouloir TOUT changer quand ils prennent les commandes d'une entreprise. ET ce, sans prendre le temps de bien comprendre l'existant et de rencontrer les collaborateurs. Cela n'a que des inconvénients !
D'abord parce que cela va créer un environnement très difficile de méfiance et de peur. Ensuite parce que le plan de changement proposé est décrédibilisé puisqu'il ne se base pas sur une analyse réelle du passé.
Combien de fois ai-je entendu cette question de la part des collaborateurs qui vivaient la venue d'un nouveau manager lors d'une fusion par exemple : «mais ils prennent plein de décisions et ils ne nous ont jamais rencontrés ni pris la peine de discuter avec nous pour savoir qui nous sommes vraiment et ce que nous avons réalisé. Ils se contentent de rapports d'experts avec des tableaux pleins de chiffres en oubliant que ces chiffres ce sont les hommes et les femmes de la compagnie qui les ont produits...».
Avez-vous une chance ?
Savez vous qu'un avocat ne pose jamais une question à la partie adverse s'il ne connaît pas d'avance la réponse lui-même ? Il fait cela car il sait qu'il risquerait de se fragiliser en découvrant une réponse qui pourrait aller contre ses intérêts et ceux de son client. En d'autres termes, il ne se met jamais EN DANGER. Eh bien, cela s'applique aussi à votre cas. Allez-vous vous engager dans une bataille dont l'issue est déjà décidée? Que se passerait-il dans ce cas? Vous ne feriez qu'arriver à l'échec épuisé physiquement et surtout moralement. Donc, je vous engage à vraiment analyser la situation froidement et à décider si vous vous engagez dans une bataille où vous avez une petite chance de gagner ou pas.Si ce n'est pas le cas, dites-vous qu'il y a parfois plus d'honneur à accepter une défaite plutôt qu'à se battre inutilement. Et négociez avec votre employeur un départ programmé et surtout digne !
Une petite fenêtre d'espoir
S'il reste un espoir, alors, vous devrez d'abord vous assurer d'une chose : êtes vous suffisamment fort et courageux pour traverser cette «guerre des nerfs» ? Adhérez vous-même partiellement à la nouvelle vision de la direction? Si c'est le cas, alors faites en sorte de multiplier les opportunités d'échanges avec votre boss et sa nouvelle «garde rapprochée». Apprenez à les connaître. ET à vous faire connaître. Faites des propositions, partagez l'information et tentez de faire la sourde oreille aux «bad vibes» de critique sur le passé.
Cela ne veut pas dire que vous devrez TOUT accepter, surtout si vous n'êtes pas convaincu ! Ou pire de vous transformer en béni-oui-oui reniant ses convictions ! Mais d'examiner «froidement» l'analyse et les propositions de changement de cette nouvelle équipe. Préparez-vous également à devoir gérer vos anciens collègues qui peuvent vous reprocher d'être passé à l'ennemi en leur expliquant que vous n'appartenez à aucun clan et que vous voulez encore moins avoir à le choisir: vous êtes libre de vos actes et agissez en conséquence !
Après tout, cela peut représenter pour vous une opportunité d'aborder votre job sous un autre angle et surtout de faire partie de ce changement plutôt que de vous cantonner dans le rôle du spectateur qui «siffle les comédiens». Soyez au contraire parmi eux sur la SCENE parce que c'est à cette position que nous pouvons réellement impacter le cours des choses !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.