Développeurs, concepteurs, chefs de projets, directeurs de projets mais aussi datascientists, data miners..., le marché du secteur IT connaît une reprise. La chasse porte sur les profils multidisciplinaires. Le marché des informaticiens semble bien se porter. D'après quelques spécialistes du secteur IT, le marché de l'emploi évolue favorablement par rapport à l'année précédente. La demande reste soutenue, notamment dans les métiers de l'offshoring. La raison, la vague de transformation digitale pousse bon nombre d'entreprises locales à se ruer sur les profils pointus. De manière plus détaillée, la demande reste centrée sur les profils classiques, notamment les développeurs (java, .net…), concepteurs, chefs de projets, directeurs de projets, gestionnaires de bases de données... Elle s'est accentuée depuis ces derniers temps sur des profils aguerris dans des nouveaux domaines comme les technologies du big data (datascientists, data miners…), la mobilité (développeur web mobile, webmarketeurs, webdesigners) et le cloud. Malheureusement, ces compétences se font très rares. Selon Wafa El Ouarzazi, DG du cabinet Actialiance Group, «il n'existe pas encore de réponse à ce besoin et même lorsque je vois des profils avec l'étiquette datascientist ou big data, le niveau est loin de répondre aux besoins des clients par exemple». «La demande continue d'être tirée vers le haut par le secteur de l'offshore, surtout pour les profils juniors», atteste pour sa part Said Elbiyadi, DG d'Optimus Telecom. Banques, SSII et entreprises offshores sont celles qui attirent le plus Ce sont principalement les banques, les SSII ou les entreprises du secteur de l'offshoring qui s'affrontent sur le marché. «Cette bataille fait rage également au sein des entreprises de services qui recrutent les meilleurs profils pour l'Europe», rajoute Mme El Ouarzazi. Au niveau des salaires, les rémunérations des informaticiens évoluent positivement dans une fourchette de 3 à 5% par an. En somme, les salaires sont aussi fonction de l'offre et la demande. Malheureusement, certaines entreprises ne comprennent pas toujours que pour les métiers nouveaux, les profils doivent être traités hors grilles car ils sont difficilement trouvables.