Le Mouvement du 20 février de Casablanca s'est joint aujourd'hui aux trois marches traditionnelles du premier mai, organisées par les syndicats. Et ce, malgré le temps pluvieux. L'UMT, la CDT et la FDT ont adopté les slogans et les revendications du Mouvement du 20 février. « Nous n'avons pas pu unir les syndicats dans une seule marche. Leur guerre politique est encore très vivace. Nous avons donc participé aux trois marches », nous explique Fettah, un membre du Mouvement du 20 février. L'UGTM du parti de l'Istiqlal, et dirigée par Hamid Chabat, maire de Fès, a annulé sa marche du premier mai. « Nous sommes partis voir l'UGTM à Hay Mohammadi, nous avons été surpris d'apprendre que la marche avait été annulée sans aucune explication », nous informe Youssef Mezzi, un autre membre du Mouvement. Sous l'impulsion des jeunes, les trois marches ont adopté les slogans du Mouvement du 20 février : « chute du despotisme, dissolution du Parlement, chute du gouvernement… ». D'autres slogans ont dénoncé le terrorisme et l'ont qualifié de « pièce de théâtre ». Des dizaines de manifestants portaient des pancartes en solidarité avec Rachid Niny, directeur de publication du journal Al Massae, arrêté il y a quatre jours par la Brigade nationale de la police judicaire. Après les trois marches, les jeunes du Mouvement ont organisé un sit-in devant la wilaya de Casablanca. Des centaines de personnes ont résisté sous un temps très pluvieux pendant au moins 2 heures. Ces manifestations du 1er mai interviennent alors que le gouvernement vient d'annoncer une hausse des salaires pour les 800.000 fonctionnaires et une revalorisation du salaire minimum. PHOTO: manifestations du 24 avril à Casablanca. Le Mouvement du 20 février de Casablanca s'est joint aujourd'hui aux trois marches traditionnelles du premier mai, organisées par les syndicats. Et ce, malgré le temps pluvieux. L'UMT, la CDT et la FDT ont adopté les slogans et les revendications du Mouvement du 20 février. L'UGTM du parti de l'Istiqlal, et dirigée par Hamid Chabat, maire de Fès, a annulé sa marche du premier mai. « Nous n'avons pas pu unir les syndicats dans une seule marche. Leur guerre politique est encore très vivace. Nous avons donc participé aux trois marches », nous explique Fettah, un membre du Mouvement du 20 février. « Nous sommes partis voir l'UGTM à Hay Mohammadi, on a été surpris d'apprendre que la marche avait été annulée sans aucune explication », nous informe Youssef Mezzi, un autre membre du Mouvement. Sous l'impulsion des jeunes, les trois marches ont adopté les slogans du Mouvement du 20 février : « chute du despotisme, dissolution du Parlement, chute du gouvernement… ». D'autres slogans ont dénoncé le terrorisme et l'ont qualifié de « pièce de théâtre ». Des dizaines de manifestants portaient des pancartes en solidarité avec Rachid Niny, directeur de publication du journal Al Massae, arrêté il y a quatre jours par la Brigade nationale de la police judicaire. Après les trois marches, les jeunes du Mouvement ont organisé un sit-in devant la wilaya de Casablanca. Des centaines de personnes ont résisté sous un temps très pluvieux pendant au moins 2 heures. Ces manifestations du 1er mai interviennent alors que le gouvernement marocain vient d'annoncer une hausse des salaires pour les 800.000 fonctionnaires et une revalorisation du salaire minimum.