Le SNJ-CGT et la Fédération internationale des journalistes, rejoints par le syndicat marocain de la presse, réclament la libération immédiate d'Ali Anouzla et la restitution des ordinateurs et dossiers saisis par la police dans les locaux de la rédaction. Dans un communiqué publié le 1er octobre et dont Lakome a reçu une copie, le Syndicat national des journalistes CGT (France), a dénoncé l'arrestation du directeur de Lakome version arabophone Ali Anouzla. «Le SNJ-CGT, avec la FIJ (Fédération internationale des journalistes ; 600 000 adhérents dans le monde) et le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), réclame la libération immédiate d'Anouzla et la restitution des ordinateurs et dossiers saisis par la police dans les locaux de la rédaction», rapporte le texte. «La décision prise par les autorités d'entendre Anouzla en détention est manifestement illégale et le journaliste devrait être relâché sans plus tarder. Il y a des lois qui régissent les violations du code de la presse mais le recours au code pénal et à la législation anti-terroriste est une attaque flagrante contre la liberté de la presse, que la FIJ condamne sans réserve», a déclaré de son côté le président de la FIJ, Jim Boumelha. Le syndicat marocain de la presse (SNPM), critiqué par les journalistes marocains pour s'être désolidarisé avec Ali Anouzla dans un premier communiqué, s'est finalement joint aux organisations internationales pour condamner l'arrestation et la détention du directeur de Lakome version arabophone. Younes Moujahid, président du SNPM, est également le premier vice-président de la Fédération internationale des journalistes.