Près de 6 mois après l'assassinat le 6 février 2013 de Chokri Belaïd, un autre démocrate Mohamed Brahmi, membre de l'Assemblé Nationale Constituante et coordinateur général du Mouvement Populaire de Tunisie a, été assassiné ce 25 juillet 2013 près de chez lui en présence de sa fille. Les adversaires de la démocratie organisent de manière directe et indirecte la destruction de ce combat pour la dignité humaine : celui de la justice, des droits, de la tolérance, du sens même du « vivre ensemble ». Mohamed Brahmi se battait pour le développement de son pays mais aussi pour une conviction certaine que le combat pour la démocatie et la reconnaissance de toutes les formes de liberté est certes très dur, instrumentalisé par ses adversaires. Mais, il savait comme le disait Max Frisch que « celui qui lutte peut perdre, celui qui renonce à lutter a déjà perdu ». Il a donné de sa vie mais son exemple, comme ceux de tous les martyrs de la démocratie, sera pour l'éternité une pierre de plus apportée à cet édifice que tous les démocrates véritables veulent construire depuis longtemps. L'histoire de la lutte pour la démocratie s'écrit souvent en lettres en sang. Ce qu'ont prouvé encore une fois ces attentats fomentés par les adversaires de la démocratie, du progrès et des changements profonds de politiques de soumission et de servitude, d'inégalités sociales et de mépris des revendications des peuples. Hommage à toutes ces femmes et ces hommes qui persistent dans leur juste combat à l'instar de Mohamed Brahmi, lâchement assassiné devant les yeux de son enfant. .