« N'est pas porte-parole qui veut ! », s'indigne aujourd'hui l'éditorialiste du Matin du Sahara. Un nouvel épisode de la bataille en cours entre le palais et le PJD Le Matin du Sahara a publié aujourd'hui un édito (non-signé) qui tacle une nouvelle fois le gouvernement Benkirane. Intitulé « N'est pas porte-parole qui veut », le texte fait référence à deux articles publiés ces derniers jours par le quotidien arabophone Akhbar Al Youm et dans lesquels des sources PJD donnent des informations sur certaines activités du roi. Le Matin sonne l'alerte : « les plumitifs au service de cette presse devraient se rendre compte [...] des dangers réels qu'il peut faire courir aux institutions ». Rien que ça ! Le Matin rappelle que « lorsque le Palais souhaite s'exprimer, il a à sa disposition un canal de communication bien défini, à travers le porte-parole du Palais royal, le Cabinet royal ou les Conseillers ». L'éditorial d'aujourd'hui accuse indirectement le PJD d'utiliser la presse à des fins politiques : « Une question naïve nous vient à l'esprit, en lisant de telles assertions : est-ce là le seul moyen qu'ait trouvé le gouvernement pour se mettre en valeur ? ». Et de conclure : « Une chose est sûre : notre pays n'avait jamais connu de tels précédents avant l'arrivée aux affaires de ce gouvernement !...Affligeant ». Le Matin semble juste avoir oublié une chose : lui-même ne fait pas (officiellement) partie du « canal de communication bien défini» du palais...