Vous en avez assez d'être trop effacé ? Vous ne parvenez pas à vous imposer ? Vous avez une vraie personnalité créative, mais vous avez peur de déplaire ? Apprenez à développer votre charisme et à affirmer vos opinions ! C'est terrible : quand vous prenez la parole en public, vous bafouillez. En fin de compte, vous préférez vous taire plutôt que d'affronter cette situation. Lors d'un débat en groupe, on vous coupe facilement la parole, et vous avez énormément de mal à imposer vos idées, que vous jugez pourtant valables… Vous en avez assez de vous imposer ce rôle de figurant silencieux, vous voudriez pouvoir affirmer vos opinions, savoir aborder avec assurance toute situation inconnue et inspirer le respect d'autrui. Car certes, si vous êtes sympathique, vous ne parvenez pas à développer cette qualité auprès de personnes inconnues. Si vos interlocuteurs vous remarquent si peu, c'est qu'il vous manque une qualité essentielle : le charisme. Développer la confiance en soi Si votre désir de changement est réel, alors vous devriez y parvenir sans trop de problème. Pour s'imposer face aux autres, sachez qu'il faut, avant tout, s'imposer face à soi-même, c'est-à-dire développer sa confiance en soi, la confiance en ses propres capacités. La plupart du temps, l'inhibition sociale résulte d'une peur d'être critiqué, jugé – en fait, il s'agit de la peur de ne pas être aimé. Cette dépendance au regard de l'autre exprime un manque d'estime de soi. Retrouver confiance en vous est l'étape indispensable si vous voulez développer votre charisme. Conseil numéro un : prenez les devants, osez ! Vous devez choisir de créer le contact au lieu de l'éviter. Il ne faut pas que vous attendiez que l'on vienne vers vous. Bien entendu, sachez choisir le moment, pour ne pas devenir un gêneur. Vous serez à l'aise, si vous êtes le plus naturel possible : ne cherchez donc pas continuellement à approcher la perfection. Car si c'est votre cas, vous avez sûrement peur de décevoir l'autre, et vous ne vous autorisez à prendre la parole que si vous avez quelque chose de brillant à dire. Comme c'est rarement le cas – cela vaut pour chacun d'entre nous, car nos instants de génie sont finalement assez limités !-, vous ressortez constamment déçu de vous-même, ce qui affaiblit d'autant plus votre confiance en vous. Ne soyez donc pas perfectionniste, osez prendre des risques, et donnez-vous le droit de ne pas réussir du premier coup. Personne n'est infaillible ! Sachez qu'avoir du charisme, cela s'apprend. La communication non-verbale concerne les attitudes, gestuelles, positions spatiales, mimiques, etc. Sachez que cela a autant d'impact que le contenu de ce que vous dites. Vous devez apprendre à mieux reconnaître ces messages implicites que vous faites parvenir à votre interlocuteur, afin de pouvoir les maîtriser. Observez avec attention les personnes auxquelles vous aimeriez ressembler et décodez leurs gestes, attitudes, comportements, stratégies. Sans forcément les imiter, vous pouvez vous inspirer de leur mode de communication non-verbale afin de créer le vôtre. Arrêtez de vous dévaloriser ! Mais ce regard critique sur vous-même ne doit pas vous mener vers le pendant inverse, auquel les personnes manquant de confiance en elles sont souvent sujettes : l'autodénigrement. La liste de tous les défauts que chacun peut se trouver est longue : « Je ne serai jamais reçu(e) à mon examen : je n'ai pas le niveau ! Je ne trouverai jamais d'amoureux (se), je suis trop gros(se), trop vieux (vieille), trop jeune… Je rate tout ce que j'entreprends… ». Ce défaitisme est plutôt l'expression de la timidité, d'un manque d'assurance, qu'une vision lucide de soi-même. Dès son plus jeune âge, l'individu construit en effet sa personnalité à partir de ses expériences : cela passe par l'échec (chutes en apprenant à marcher), autant que par la réussite (découverte de l'équilibre). L'enfant est encouragé par les gestes et les paroles des proches, pour persévérer dans ses apprentissages et surmonter un échec momentané. Et parfois, les parents induisent inconsciemment une dynamique de l'échec en usant de mots tels que « ne fais pas ça, tu vas tomber ! », ou encore en reprochant à l'enfant de ne pas réussir ce que d'autres, au même âge, savent faire : parler, marcher, ou encore lire et écrire… L'enfant se sent alors coupable de ne pas être aussi performant que ce dont rêvait son père ou sa mère. Du coup, l'image qu'il a de lui-même n'est jamais satisfaisante, et même ses succès sont vécus comme des demi-échecs… Parce qu'il a mal interprété des paroles d'adultes ou parce que réellement il n'occupe pas la place idéale que ses parents lui ont dévolue, l'enfant perd confiance en lui. Parvenu à l'adolescence ou à l'âge adulte, il émet lui-même un jugement négatif sur sa propre personne : en se dévalorisant, y compris dans ce qu'il réussit, il reproduit une attitude parentale qu'il a interprétée comme une expression d'amour ou d'intérêt à son égard. L'individu sur lequel les parents auront porté un regard positif s'acceptera plus facilement : il est peu perturbé par les clichés de la mode, ceux imposés par les médias, particulièrement la télévision, qui nous imposent une représentation sociale idéalisée. Dans notre monde actuel, les images du couple, de la famille, de la réussite professionnelle, des comportements amoureux ou tout simplement de l'aspect physique sont codifiés : il paraît difficile d'y échapper. Et celui qui n'a pas appris à reconnaître ses qualités, qui s'est senti dévalorisé dans sa prime enfance, passera son temps à se comparer à ce qui semble être un modèle universel. Il ne peut alors que constater ses défauts… Dans ce cas précis, un peu d'introspection peut permettre de relativiser les choses. Pour, enfin, exister. Comment retrouver l'estime de soi ? Evidemment, si votre manque de confiance vous handicape réellement et que l'autodénigrement perturbe trop votre vie, n'hésitez pas à consulter un psychothérapeute. Mais ces quelques conseils peuvent éventuellement vous aider à retrouver confiance en vos capacités. • Ne pas chercher systématiquement un modèle auquel se comparer. • Se lancer dans une aventure, comme si la réussite allait de soi, plutôt que redouter l'échec. • Apprendre à se démarquer de quelqu'un qu'on admire. En affirmant sa personnalité, on montre sa valeur - pour la bonne marche du couple, c'est la clé du succès. • Accepter l'échec : ne pas y voir une marque de sa médiocrité mais reconnaître que l'on a rencontré plus fort que soi. • Ne pas « s'excuser » d'avoir réussi là où d'autres ont échoué. Le succès, qu'il soit amoureux ou professionnel, n'est pas l'effet du hasard mais de qualités utilisées à bon escient.