Le nouveau ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a affirmé, dans une rencontre à Damas avec un ancien diplomate français portant un message officieux, que son pays est aujourd'hui à l'aise après les cinq évolutions positives apparues ces dernières semaines. Ce qui rend les menaces de Condoleeza Rice insignifiantes. Al-Mouallem a indiqué que la victoire du mouvement Hamas, l'accord entre Hezbollah et le général Michel Aoun au Liban, ainsi que le renforcement de l'alliance avec l'Iran de Mahmoud Ahmadinejad ont contrarié le plus Washington. Parmi les autres évolutions positives en faveur de la Syrie, la visite du chef religieux chiite Mouktada al-Sadr et sa rencontre à deux reprises avec le président Bachar al-Assad. Une visite qui s'est effectuée après celle de Hareth al-Dari, président du Conseil des Oulémas sunnites. La visite de Mouktada al-Sadr a ouvert les canaux avec le Premier ministre irakien reconduit à son poste, Ibrahim Jaâfari, grâce à l'appui du premier. Damas prépare déjà la visite de son chef de diplomatie à Bagdad. Ce qui ne peut que déranger Washington.