Les missiles lancés il y a environ quinze jours par le FPLP, Commandement général D'Ahmed Jibril, sur le Nord d'Israél à partir du Liban ont trop gêné la direction du Hezbollah, surtout que cette dernière, apprend-on d'un diplomate occidental accrédité à Beyrouth et chargé de son dossier, traverse, à l'heure actuelle une période difficile. En effet, la formation chiite combattante est de plus en plus tiraillée entre la présence au sein du gouvernement libanais et les pressions syro-iraniennes qui le forcent à le quitter en créant une crise ouverte. Ce diplomate affirme que le Hezbollah a perdu beaucoup de sa marge de manœuvre depuis l'arrivée aux commandes de Mahmoud Ahmadinejad. La coordination poussée entre les régimes, syrien et iranien, aurait affaibli la position équilibrée et sage du secrétaire général cheikh Hassan Nasrallah qui fait de plus en plus de la politique. L'affaiblissement de ce dernier ne peut que renforcer les positions du courant plus radical dont Cheikh Hachem Safieddine, un des amis de longue date du président iranien, est l'étoile montante .