Les 100 qui ont fait 2005 En 2005, nous avons tous vu sur le petit écran marocain ces spots publicitaires concernant la prévention routière. Taghmaoui en a été la figure centrale, la star qui voulait attirer notre attention sur les dangers de la route. Figure très connue du public marocain, déjà immortalisée à travers son rôle dans Ali Zaoua, Taghmaoui est aujourd'hui une star mondiale qui joue aux côtés des Cloney, Whalberg, Spike Jonze et tant d'autres célébrités du grand écran. Né le 19 Juillet 1973 à Villepinte, Seine-Saint-Denis (France), fils d'émigrés marocains, Saïd Taghmaoui abandonne assez tôt les études pour pratiquer la boxe à un niveau national. Souhaitant devenir acteur, il s'illustre dès 1994 dans “Frères : la roulette rouge” d'Olivier Dahan, un film TV diffusé sur Arte. La même année, Saïd Taghmaoui fait la rencontre de Mathieu Kassovitz avec qui il coécrit le scénario de «La Haine», un long métrage qui reçoit le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1995. Il joue d'ailleurs l'un des rôles principaux, celui de Saïd, un jeune beur banlieusard. Après ce film à grand retentissement qui le révèle au public français, il prend des cours de théâtre pour améliorer son jeu d'acteur et étudie les langues pour devenir un comédien de renommée internationale. Hormis Héroïnes (1997) de Gérard Krawczyk, il tourne en Italie “I Giardini dell'Eden” (1998) d'Alessandro D'Alatri, en Allemagne le téléfilm “Urlaub im Orient”, et au Maroc “Marrakech Express” (Hideous Kinky), un drame sentimental de Gillies MacKinnon avec Kate Winslet. Saïd Taghmaoui fait par ailleurs partie des rares acteurs français qui ont réussi à percer à Hollywood. On le voit interpréter en 1999, aux côtés de George Clooney et Mark Wahlberg, un soldat irakien dans le corrosif “Les Rois du désert” (Three Kings) de David O. Russell. Dès l'année 2000, il s'impose en enchaînant pas moins de huit films en deux ans, parmi lesquels “La Taule” (2000) d'Alain Robak, “Nationale 7” de Jean-Pierre Sinapi, “Ali Zaoua” (2001) de Nabil Ayouch ou encore Room to rent de Khalid Al-Haggar.