Le premier bilan des privatisations et les perspectives à moyen terme ont focalisé récemment l'attention de l'opinion publique. Tout le mérite revient à la DEPP, du Département des Finances, dont le directeur Abdelaziz Talbi et son équipe sont à créditer de tous les encouragements. Une équipe mise en place par l'ancien patron et actuel ministre Mohamed Boussaïd, qui excelle dans l'art de ficeler les dossiers des privatisations avec un professionnalisme consommé et une maturité de vision et d'exécution poussant à l'admiration. Dans cette équipe, «Madame Privatisations», Saher Najat, veille au grain en assurant que l'après-privatisation n'est pas pour demain et que le gouvernement s'est donné une visibilité à moyen terme le mettant à l'abri de tout impondérable. Un grand bravo à ces cadres chevronnés qui tirent le meilleur parti des cessions du portefeuille public, en termes de recettes, de projets industriels de développement des entreprises cédées et de préservation des droits sociaux «transférés». Une note d'excellence aussi à l'ambassade de l'Union européenne au Maroc qui a mis le paquet dans la réussite du colloque de la capitale et qui nous a rassurés sur un avenir où le mouvement continuera de plus belle. Une double note d'excellence en fait pour un bilan total et des perspectives tout-à-fait prometteuses et engageantes.