Algérie Même si le président algérien Bouteflika a décidé, à l'occasion du 51ème anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépendance, de gracier 6.778 détenus condamnés définitivement, dont le restant de la peine est égal ou inférieur à six mois, même s'il a décidé d'accorder des remises partielles de peine de 7 à 11 mois, en fonction de la durée de la peine restant à purger, pour les autres personnes détenues condamnées définitivement, le terrorisme perdure dans les quatre coins du pays Quatre militaires algériens et deux combattants islamistes ont été tués dans deux opérations distinctes dans les régions de Tisserin (250 km à l'ouest d'Alger) et Sidi Bel Abbès (350 km à l'ouest de la capitale), Depuis trois jours, et sur information d'un homme qui s'est rendu, il y a une vingtaine de jours, l'armée et les forces spéciales mènent une opération de ratissage dans les maquis de la wilaya) de Tissemsilt, où environ 80 islamistes seraient encerclés, selon le Quotidien d'Oran. Quatre militaires ont été tués et deux gardes communaux blessés dans cette escarmouche. Par ailleurs, suite à d'autres informations de repentis, une opération de ratissage a été déclenchée, jeudi, dans la région d'Ain El-Berd dans wilaya de Sidi Bel Abbès. L'armée a abattu vendredi deux des membres d'un groupe de six hommes appartenant vraisemblablement au GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) au lieu-dit Djebel Kerrouch, Dans un autre affrontement qui a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à Oued Fodda, wilaya de Chlef (260 km d'Alger), entre un groupe armé de 30 à 40 personnes et les forces de sécurité. Les islamistes ont réussi à s'enfuir vers la forêt avoisinante. Deux civils et un policier tués à l'est Dans les régions de Boumerdes (50km à l'est d'Alger) et Jijel (360km à l'est d'Alger), deux civils et un policier ont été tués dans des attentats perpétrés par des groupes armés. Une heure après la rupture du jeûne, un double attentat a été perpétré par un groupe armé dimanche dans la commune de Corso, près de Boumerdès, Un homme de 35 ans a été tué par balles devant un café de la localité. Lors de cet attentat, un enfant de dix ans a également été touché. Un autre civil a été tué de la même manière par un autre groupe armé à l'intérieur de son magasin. L'homme était un ancien "patriote" (civil armé par les autorités) qui avait pris les armes en 1994 contre les islamistes. Presque au même moment, un député a failli trouver la mort dans l'explosion de sa voiture à Zemmouri, près de Boumerdès. Ali Rial s'en est sorti avec des blessures légères alors que son véhicule a été fortement endommagé par l'explosion, ". Par ailleurs, la ville de Taher, dans la région de Jijel, a été dimanche soir le théâtre d'un accrochage entre un groupe armé, composé de 9 à 12 éléments, et la police. Le groupe armé avait tendu une embuscade tendue à une patrouille de la police composée de deux véhicules tout terrain, près du cimetière du quartier populaire de Taher. Les policiers, à bord des véhicules, ont été surpris par le jet de grenades artisanales suivi de tirs d'armes automatiques. Un policier a été mortellement atteint, tandis que quatre de ses collègues et trois civils ont été blessés, précise le très informé El Watan