Tunisie Les autorités tunisiennes ont qualifié mercredi "d'opération démagogique" la grève de la faim entamée mardi par des dirigeants d'associations et de partis d'opposition, qu'ils accusent de diffamer le gouvernement tunisien. Une source officielle dénonce "ces soi-disant 'grèves de la faim' démonstratives et programmées pour coïncider avec les grands événements nationaux et internationaux", faisant référence au Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) prévu du 16 au 18 novembre à Tunis. Le gouvernement accuse les grévistes de "tenter de manipuler l'opinion publique internationale et de falsifier les réalités tunisiennes". Les sept grévistes appartiennent à des formations non reconnues à l'exception du chef du Parti démocratique progressiste (PDP), Néjib Chebbi. Selon le communiqué gouvernemental, le PDP, un parti légalement constitué, "exerce librement ses activités et publie un hebdomadaire paraissant régulièrement et dans lequel ses dirigeants s'expriment librement". La source officielle assure qu'en Tunisie "la liberté d'association est garantie", mettant en avant l'existence "d'un tissu associatif riche de plus 800 associations.”