En lançant “Cadence mag” “Cadence” est une émission radio diffusée sur FM Casablanca (103.1MHZ), du lundi au vendredi, de 18h30 à 20H00. Avec une notoriété croissante, son animateur vedette Imad Kotbi, décide de lancer un magazine du même nom “Cadence Mag”, et répond à nos questions. La Gazette du Maroc : comment avez-vous eu l'idée de créer Cadence Mag ? Imad Kotbi : C'est le premier magazine de ce genre-là au Maroc. Cela découle du succès de l'émission radio “Cadence”. En effet c'est la première fois qu'une émission marocaine (télé ou radio) a son propre magazine. On a vraiment voulu créer une interactivité entre le site Internet, le magazine et l'émission radio. Mais notre objectif est de toucher un plus large public, celui des 10-30 ans. C'est un mensuel qui paraît tous les 10 du mois. La revue est diffusée partout dans le royaume, surtout dans les grandes villes. Le tirage est actuellement de 8000 exemplaires. Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans la conception du magazine ? Au niveau du financement, pour le moment, c'est un apport personnel. Nous n'avons pas rencontré de difficultés pour la mise en place, mais il est vrai qu'on a eu des problèmes dans la conception. En effet, nous ne sommes pas une équipe nombreuse: un rédacteur, un graphiste, un collaborateur et moi-même. Il y a aussi des personnes qui travaillent en Free lance. Il ne faut pas nous en vouloir pour le premier numéro, il a été fait en un temps record : 5 jours. On a travaillé 42 heures devant nos écrans, non-stop, à faire des recherches, à contacter les gens, les maisons de disques pour avoir les informations, on a envoyé des faxs, des mails. 5 jours de galère...... Pensez-vous répondre au souhait d'une certaine catégorie de la population marocaine? Oui, des adolescents et notre concurrent direct, c'est “Star club”, qui existe depuis des années. Le plus de ce magazine c'est qu'il y aura une touche marocaine, avec des informations sur le Maroc et ses artistes. Cela occupera 30 % de la revue, le reste sera consacré à l'actualité internationale. Il faut voir aussi le prix, 10 dirhams, c'est à la portée de tout le monde. Comment voyez-vous l'avenir ? Dans un premier temps, cela dépend des annonceurs. Pour le premier numéro, nous n'en avions pas, en dehors des échanges marchandises. On a décidé contacter les annonceurs à partir du deuxième numéro, comme cela ils sauront qu'on existe. Les réactions du public se sont manifestées à travers l'émission radio sur FM 103,1, et apparemment il y a eu rupture de stock. Pour notre premier numéro, on a fait un “48 pages”, pour le deuxième, ce sera un “60 pages”, et au fur et à mesure, on arrivera à un “Star club” avec peut-être un tirage pouvant aller jusqu'à 15 000 exemplaires.