Les deux régimes qui avaient fait tandem depuis 1975 au Proche-Orient ne se sont pas aujourd'hui séparés mais s'orientent vers une tension dont certains observateurs affirment qu'elle est déjà consommée. La preuve, Damas accuse Riyad de pousser Rifaât al-Assad, ancien vice-président syrien et oncle de Bachar à sortir de son "trou" à Marbella et de commencer à bouger en menaçant de retourner au pays. Pis, Damas porte pour responsable de la sortie de Rifaât, le prince héritier Abdallah Ben Abdelaziz, qui a une relation familiale directe avec l'ancien leader syrien. Dans ce même ordre de constatation, les analystes affirment que l'Arabie Saoudite a, depuis l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri, retiré sa couverture au régime syrien auprès de Washington. Par ailleurs, la Gazette du Maroc a appris de source saoudienne que les autorités françaises et britanniques ont commencé à donner des facilités aux hommes de Rifaât al-Assad.