Parution Après son premier livre sur la période où il a présidé aux destinées de l'Exécutif espagnol “Ocho anôs de Gobierno (huit ans au gouvernement)“, José-Maria Aznar récidive avec un essai-mémoire sur les hommes et les politiques du monde. “Retratos y perfiles : de Fraga a Bush“, édité par la maison “Planeta“ est un livre sur “les souvenirs et les impressions“ qu'il a su glaner au cours de son passage au palais de la Moncloa. Point de repère : Fraga est le fondateur du “partido popular“, le parti populaire de la droite espagnole. Aux yeux de l'ancien “présidente“ du gouvernement, Fraga est le ministre de la foi démocratique. En l'associant à George Bush, auquel Aznar voue un vrai culte de personnalité, le livre laisse entendre l'existence d'une “communauté d'idées“ qui lie les deux “grands hommes“. Au Maroc on le devine, J.M Aznar consacre quelques paragraphes dont la majeure partie révèle ce que l'auteur pense de Feu Hassan II. D'emblée, Aznar juge que “Hassan II n'était pas un ami de l'Espagne“ ; il n'en reconnaît pas moins que le souverain défunt “était un homme politique ingénieux, très aguerri. “Son intelligence incontestable“ faisait de lui un chef d'Etat “méticuleux et très consciencieux de l'effet de ses actes“. Et Aznar d'ajouter : “c'est pourquoi je me le rappelais souvent, et à maintes occasions ces dernières années“. A propos de la gouvernance, “Hassan II était un autocrate, et son pouvoir, absolu“ ajoute Aznar. Sur le plan international, “Feu Hassan II avait acquis une longue et riche expérience“. D'où l'art avéré de jouer avec toutes les cartes dont il disposait“ . Très averti, “il connaîssait les règles du jeu et savait s'arrêter“ quand il le fallait.