Les habitants de la capitale du royaume ont été impressionnés, jeudi et vendredi soir, par le défilé présenté dans les grandes artères, et à la place Bab El Had conjointement par la cavalerie de la prestigieuse Garde royale et celle de la Garde rouge sénégalaise, dans le cadre des festivités marquant le 5ème anniversaire de l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI. Al'occasion de la commémoration du 5ème anniversaire de l'accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, la Garde sénégalaise a été invitée à participer avec la Garde royale aux festivités marquant cet événement. Arrivée au Maroc le 20 juillet, la délégation, constituée de 120 éléments, a été installée à l'Ecole royale de cavalerie à Témara. A travers des entraînements déjà entrepris ces cavaliers se sont familiarisés avec les montures mises à leur disposition. Héritière d'une longue tradition militaire, la Garde rouge sénégalaise a participé, donc, avec la Garde royale sous le regard impressionné du public rbati à la traditionnelle retraite aux flambeaux. “Cette prestation est le résultat d'un long travail d'une année et demie entre les deux institutions et une étape qui s'inscrit dans la préparation du grand spectacle que vont présenter les deux Gardes à Paris l'année prochaine”, explique le commandant Nuang chef du cabinet du général haut commandant de la gendarmerie sénégalaise. Cette manifestation qui reflète l'expression d'une tradition pérenne de la Garde royale et renvoie à la fierté d'un peuple en révélant le passé glorieux des Forces Armées Royales, s'est effectuée la veille de la fête du Trône. Un défilé composé de porteurs de flambeaux accompagnés par la fanfare et de la cavalerie a parcouru en nocturne toutes les grandes artères de la capitale en partant de Bab Soufara pour finir à Sahat El Barid. Les deux Gardes ont présenté le lendemain une prestation artistique pour célébrer la fête du Trône. Les habitants de la capitale du royaume ont été émerveillés, vendredi soir, par des exercices livrés à la place Bab El Had conjointement par la cavalerie de la prestigieuse Garde royale et celle de la Garde rouge. Des citoyens d'autres villes sont venus assister également à ce spectacle distingué où ils ont pu admirer le savoir-faire de la Garde rouge sénégalaise qui a exécuté des tableaux artistiques du carrousel, illustrant les grands moments de l'histoire de cette prestigieuse formation. A leur tour, les cavaliers de la Garde royale ont exécuté des tableaux artistiques du carrousel, puisés dans le répertoire ancestral de la tradition de la cavalerie marocaine, illustrant un aspect authentique de la culture marocaine et exprimant son incommensurable allégresse en la circonstance. Dans un ordre impeccable, exécutant des mouvements en forme de figures géométriques, le tout selon une rythmique orchestrée par une fanfare tonitruante, les cavaliers constituant cette unité ont impressionné l'assistance par leur agilité. Une agilité acquise à travers des siècles puisque notre Garde royale appelée autrefois Garde chérifienne est issue de la Garde noire dont l'origine remonte aux XVI-XVIIème siècles. L'époque où le Sultan Moulay Ismail a créé son propre appareil militaire qui reposait essentiellement sur les Abids Al Boukhari. Ces derniers constituaient la Garde noire des Souverains alaouites considérée comme l'une des plus anciennes unités du monde. Devenue Garde chérifienne sous le règne de Moulay Youssef, elle est nommée Garde royale sous le règne de Sa Majesté Mohammed V en 1957. Aujourd'hui, grâce à la sollicitude de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d'Etat-Major général des Forces Armées Royales, la Garde royale continue plus que jamais à assurer sa mission sacrée et servir fidèlement sa devise : Dieu-la Patrie-le Roi. Ce spectacle magnifique a été clôturé par une prestation présentée conjointement par des cavaliers marocains et sénégalais. Une prestation où ils ont fait preuve d'une adresse remarquable dans la parade et la maîtrise de leurs montures, reflétant ainsi l'authenticité des traditions marocaines et la richesse du patrimoine sénégalais.