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Des débuts précipités et des résultats faibles
Publié dans La Gazette du Maroc le 16 - 02 - 2004


Coopération nucléaire
Dans le cadre de son “abdication préventive ”, à travers laquelle la Libye avait exprimé son souhait d'abandonner ses armes de destruction massive, certains pays, dont principalement le Pakistan, l'ayant aidée à mettre au point son programme nucléaire ont été nommément cités. Elle avait également invité les experts en armements chimiques à visiter Tripoli le jeudi 5 février courant pour y effectuer des missions d'inspection en prélude à la signature d'un accord global qui prévoit que les autorités libyennes leur soumettent toutes les informations exigées dans le cadre d'une déclaration générale qui lève le voile sur toutes les activités antérieures et présentes. Cette situation a eu pour effet de pousser le gouvernement pakistanais à mettre le célèbre savant Abdelkadir Khan, le père de la bombe nucléaire, en résidence surveillée notamment après qu'il eut affirmé avoir vendu des secrets militaires liés au programme nucléaire à l'Iran et à la Libye.
Par conséquent, la question qui se pose est de savoir pourquoi le Pakistan avait accepté d'aider la Libye dans ce domaine précis, alors que d'autres pays de l'Est, naguère alliés, avaient refusé. Les savants pakistanais ont-ils réellement mis à la disposition du Colonel Kadhafi les informations nécessaires pour qu'il puisse réaliser son rêve de fabriquer sa propre bombe nucléaire ?
L'on se rappellera qu'en septembre 1985, le Colonel Kadhafi avait invité, dans l'un de ses discours virulents et enflammés de l'époque, les cerveaux arabes expatriés à rejoindre “leur pays” la Libye pour y travailler et créer des industries de pointe dans tous les domaines. Mais si Kadhafi n'avait, à aucun moment, mentionné la question nucléaire, certains de ses proches collaborateurs, de l'époque, avaient indiqué qu'il était convaincu de cette idée et prêt à aller le plus loin possible pour la réaliser. Ces collaborateurs n'hésitent pas à raconter une histoire insolite citée par le célèbre journaliste Mohamed Hassanein Haykal, qui affirme que juste après s'être assuré du succès de sa révolution, Kadhafi s'est rendu en Egypte vers minuit et demandé à rencontrer en urgence le Président Gamal Abdennasser sans se soucier le moins du monde des dispositions protocolaires. Il s'est avéré, par la suite, que le Colonel voulait se rendre en Chine pour y acheter une bombe nucléaire qu'il mettrait à la disposition du leader du nationalisme arabe. Et ainsi, tous les problèmes de la nation arabe seraient résolus, y compris la récupération de la Palestine. Le Président égyptien avait essayé, par sa sagesse, de tempérer les ardeurs de son hôte, lui expliquant que cette question est d'une gravité extrême et qu'elle requiert l'approbation des grandes puissances. Mais Kadhafi n'étant pas convaincu a continué à déployer des efforts pour acquérir la bombe nucléaire. En tout cas, après l'arrivée d'un certain nombre de savants arabes en Libye, où ils ont été“oubliés” pendant des semaines voire des mois dans les hôtels “Achatiï” (le rivage) et “Kasr Libya” (le palais de Libye), Kadhafi s'est rendu compte de son erreur, notamment après avoir découvert que les gènes de son régime sont incapables d'intégrer ces savants et de leur assurer les moyens et l'environnement adéquat pour réaliser les programmes et les projets escomptés. Cependant, et malgré cela, il n'a jamais fait marche arrière pour rendre la Libye l'unique exemple du monde arabe comme il l'avait déclaré à l'ex-président syrien Hafez Al Assad, notamment en se dotant de l'armement nucléaire en tant que potentiel dissuasif. Dans ce cadre, Kadhafi s'est tourné vers l'URSS. Mais les dirigeants de ce pays lui ont refusé toute assistance dans ce domaine, d'autant plus qu'Andropov ne prenait pas très au sérieux le régime libyen et la capacité du colonel à résister longtemps à sa tête. D'un autre côté, les dirigeants soviétiques n'étaient point convaincus de la faisabilité de cette éventuelle puissance nucléaire, d'autant plus que le régime libyen ne représentait pas, à leurs yeux, la véritable gauche révolutionnaire et pire, il était foncièrement anti-communiste. A partir de ces données et à partir d'informations collectées par des collaborateurs des services secrets chinois faisant état de connivences de l'Etat libyen avec certains services secrets occidentaux, le Kremlin a fait comprendre aux dirigeants libyens qu'il était impossible d'accéder favorablement à leur demande à cause des traités internationaux qui interdisent la prolifération de l'armement nucléaire. Et encore une fois, Kadhafi n'a pas désespéré et s'est tourné vers l'autre pôle communiste qu'est la Chine pour laquelle il a montré qu'il était prêt à payer n'importe quel prix pourvu qu'il bénéficie de son assistance pour la fabrication de sa bombe nucléaire. Et en prélude à cette éventualité, la Libye a passé avec Pékin un grand contrat d'achat d'armements. Cependant, les dirigeants chinois connus pour leur pragmatisme et leur prudence ont décliné habilement, mais gentiment l'offre libyenne au risque même de perdre des marchés dans le programme d'industrialisation de Tripoli. Ainsi, Kadhafi n'a trouvé devant lui que la piste pakistanaise en dépit des liens étroits entre Islamabad et les Etats-Unis d'Amérique. De même que le Pakistan est connu pour son soutien aux courants intégristes, dont le mouvement des Frères musulmans, qui a subi en Libye une large campagne d'éradication. Mais, l'espoir de Kadhafi a été suscité grâce à certains leaders de l'opposition soudanaise qui ont trouvé refuge en Libye et grâce aussi à certains intermédiaires asiatiques musulmans résidant en Grande Bretagne où le régime libyen enrôlait ses collaborateurs vers la moitié des années soixante-dix. Certaines informations indiquent, à ce propos, que lors de cette opération, le régime libyen s'était montré très généreux. Et c'est justement à partir de cette époque que débuta le processus de coopération entre le Pakistan et la Libye qui a été couronné par la visite à Tripoli des grands responsables pakistanais. A ce moment précis, Kadhafi commença à desserrer l'étau sur les réseaux islamistes avec lesquels il a ouvert des canaux de dialogue afin de tranquilliser les responsables pakistanais et en premier lieu l'ex-premier ministre Dhul Fakar Ali Buttho qui a gouverné de décembre 1971 à juillet 1977 et qui était convaincu de la généralisation de l'expérience nucléaire pakistanaise à l'ensemble des pays arabo-musulmans pour qu'ils puissent renforcer leurs capacités militaires.
La bombe islamique au diapason
Cependant et malgré les avances libyennes au régime de Ali Buttho d'une part, et malgré l'exploitation matérielle des faiblesses de ce dernier se rapportant à ses sensibilités et à son rêve de posséder, le plus vite possible, la “bombe nucléaire islamique pakistanaise” face à celles de l'Inde et d'Israël, les intermédiaires de Kadhafi n'ont pas pu accéder à l'industrie nucléaire pakistanaise. Ainsi, les contacts sont restés au stade de statu quo depuis le début de 1976 et jusqu'au dernier trimestre de la même année, c'est-à-dire quand Dhu Al Fakar Ali Buttho a consenti à ouvrir les portes mais à condition que les relations préliminaires soient exclusivement entretenues par les savants pakistanais et leurs homologues libyens. Et pour encourager le régime pakistanais, Kadhafi avait demandé à ses amis dans certains pays du Golfe, qui entretiennent de bonnes relations avec Islamabad, d'appuyer sa requête.
Dans le même sillage des amis communs, notamment des Soudanais et des Malais, ont livré aux Pakistanais un message important indiquant que Tripoli était capable d'acquérir de l'uranium auprès d'un pays africain où la Libye jouit d'une grande influence. Au même moment les grands officiers de l'armée libyenne commençaient à nouer les contacts avec leurs homologues pakistanais, tout particulièrement avec le Général Ziaâ Al Hak pour qu'il les aide à persuader le Premier ministre Ali Buttho. Il est à signaler que bon nombre de ces officiers ont effectué des visites secrètes à Tripoli où ils se sont longuement entretenus avec le Colonel Kadhafi. Cependant, les Libyens ont eu, quelques années plus tard, la désagréable surprise de découvrir que leurs discussions, dans leurs moindres détails, avaient été rapportées aux Américains.
Ainsi, le Pakistan n'a fourni aux Libyens aucune information précieuse ni assistance concrète dans le domaine de la fabrication des armes de destruction massive, pour la simple raison qu'il était lui-même encore incapable de fabriquer de l'uranium enrichi. Il ne le pourra qu'après deux ans, c'est-à-dire en 1978. Mais tout au long de cette période, le Pakistan n'a pas déclaré la rupture avec la Libye plus assoiffée que jamais de mettre en place son propre programme. Ainsi, les choses sérieuses ne débuteront que vers le début de1982, alors que le principal laboratoire d'études nucléaires au Pakistan (Engineering Research Laboratories) devenait opérationnel sous la conduite du savant Abdelkadir Khan. A partir de ce moment, la coopération entre les deux pays s'est limitée à son minimum, puisque les Pakistanais ont été conseillés par certains milieux arabes et occidentaux de jouer la prudence avec le régime libyen, incapable, selon eux, de garder les secrets. Ainsi, les savants pakistanais se sont montrés réticents, ce qui a rendu difficile la mission des savants “importés” par la Libye, principalement d'Allemagne, qui n'ont pu enregistrer aucun progrès notable. Selon une source libyenne, l'un des officiers de l'armée pakistanaise en charge du dossier avait pu acquérir des plans de calculs chimico-nucléaires partiels mais qui ne donnaient aucune possibilité de mettre au point les éléments nécessaires à la fabrication d'armement de destruction massive.
A la fin de l'année 1984, notamment après que les capacités nucléaires pakistanaises furent confirmées, le gouvernement d'Islamabad avait demandé à Abdelkadir Khan d'accélérer la coopération avec la Libye, mais dans le cadre d'une politique de “goutte à goutte”, le temps d'assimiler les intentions libyennes et de jauger ses engagements à garder les secrets. En contrepartie, le Pakistan devait bénéficier matériellement et logistiquement de l'aide libyenne notamment pour acquérir l'uranium, comme promis par les intermédiaires. D'ailleurs, ceci a été au centre des entretiens que le Général Ziaâ Al Hak a eus avec Kadhafi lors de sa visite à Tripoli. La Libye a en effet honoré, pour une grande part, ses engagements. Mais pour le deuxième volet se rapportant à l'uranium africain, la Libye n'a pu que partiellement en acquérir une petite quantité de faible qualité sur le marché noir.
Tripoli a justifié son échec par les pressions et les menaces américaines proférées contre les responsables des pays africains amis de la Libye et par la liquidation, par la CIA, de tous ses collaborateurs africains dans le domaine nucléaire. Mais, Kadhafi a promis de redoubler d'efforts surtout après avoir pris le contrôle de la bande d'Ouzou frontalière avec le Tchad et qui est réputée pour abriter sous son sol de l'uranium. Et pour démontrer ses bonnes intentions et se montrer plus crédible, Tripoli a demandé au Pakistan, par le biais d'Abdelkadir Khan, d'envoyer des experts pour contribuer à la recherche et à l'extraction de l'uranium et le cas échéant le transporter aux laboratoires nucléaires de Kahuta près d'Islamabad.
Une mise en scène tardive
Si le Général Ziaâ Al Hak s'est permis d'ouvrir une petite brèche dans la coopération conditionnée avec la Libye en concertation avec ses amis de l'Etat-major, la plus grande partie d'informations offertes à la Libye s'est effectuée pendant le règne de Benazir Buttho, c'est-à-dire après le décès de Ziaâ Al Hak lors du crash de son hélicoptère. Parmi les informations reçues par la Libye, il y a celles se rapportant à un petit programme de développement d'armement balistique, notamment des missiles français et soviétiques. Dans ce cadre, certains experts serbes, très liés à l'Etat major libyen et particulièrement à son président Abou Bakr Younès Jaber , n'ont pas pu réaliser des avancées notables à cause justement du manque d'informations technologiques. D'autre part et en ce qui concerne les aveux d'Abdelkadir Khan au sujet de la vente de secrets nucléaires à la Libye, la source libyenne précitée a indiqué que le savant était incapable de fournir une quelconque information pour la simple raison qu'à l'instar des savants hindous ou israéliens, tous les experts pakistanais étaient étroitement contrôlés par les services secrets. Et donc, aucune information ne pouvait être divulguée tant que ces services n'auraient pas donné leur aval.
Au même moment, la même source rejette l'information selon laquelle le gouvernement libyen aurait versé des sommes d'argent à ce savant à cause des dangers d'une telle opération. Mais, d'un autre côté, pour ce qui est de Benazir Buttho et des autres généraux qui lui étaient fidèles, la source n'a pas pu confirmer ou infirmer les largesses libyennes à leur égard, se contentant d'indiquer que la coopération
avait débuté avec le père et s'est poursuivie avec la fille. Mais depuis son éviction du pouvoir, les résultats de cette coopération sont restés aussi faibles que précédemment.
Par conséquent, tout ce qui se dit à propos de la mise en place par la Libye d'un programme nucléaire ou d'un programme d'armement de destruction massive demeure loin de la réalité. Le meilleur exemple est l'échec des savants libyens à réaliser la maintenance des missiles français de type “Crotal” qui sont aujourd'hui bons pour la ferraille d'après la société-mère. La même situation s'applique aux 25 avions de chasse de type “Mirage” dont seulement 5 peuvent encore voler. Or, certains responsables libyens craignent que l'actuelle polémique à propos de l'armement de destruction massive et à propos des révélations de ce programme, ne soit en fin de compte qu'un jeu visant à accéder au souhait de Washington de renforcer les positions fragiles du Président pakistanais Pervez Musharraf qui fait face à une résistance féroce de la part de certains milieux militaires et au sein même du laboratoire nucléaire dont les membres influents s'opposent à appliquer à la lettre les consignes américaines.Donc, l'initiative libyenne qui a révélé la détention de secrets nucléaires et la publication de la liste des collaborateurs dont Abdelkadir Khan, ainsi que la réaction de Pervez Musharraf qui a poussé le savant à faire des aveux ne peuvent convaincre personne ni à Islamabad ni à Tripoli. En effet, parmi les résultats de ce scénario, les supputations de Washington qui se déclare prêt à alléger la pression sur la Jamahirya et permettre le retour en Libye de ses sociétés pétrolières.
Donc, la coopération tous azimuts de la Libye avec l'organisation d'interdiction de l'armement chimique et la dénonciation de collaborateurs de pays tels que l'Iran et la Corée du nord, lui permet d'espérer d'être largement récompensée notamment par la levée définitive de l'embargo.


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