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Tour de vis sécuritaire à Meknès
Publié dans La Gazette du Maroc le 26 - 01 - 2004


La sécurité au Maroc
Longtemps connue pour être une ville de grande criminalité, le berceau de quelques-uns des plus grands psychopathes de l'histoire du pays comme Mjinina ou le lieu de passage de tant d'autres brigands de grand chemin dont l'illustre figure de Khanfouri hante encore les murailles, Meknès semble afficher aujourd'hui un visage qui voudrait trancher avec un passé lourd et obscur. Depuis au moins deux ans, la capitale ismaélienne commence à voir les résultats d'une nouvelle approche sécuritaire prendre forme. Moins de criminels de haut vol, une petite délinquance en baisse, et une entente de plus en plus évidente avec les citoyens dans le cadre d'une police de proximité. Le tout sur fond d'un 16 mai bien maîtrisé.
La ville de Meknès est un lieu de passage, une escale parmi tant d'autres sur le chemin de traverse qui va du nord vers le sud et de l'est vers l'ouest. C'est un carrefour au centre d'un trafic incontournable qui commence à Melilia, se consolide par l'argent de la drogue à Taounate et se perd dans les plaines du Gharb entre clandestinité et grand faste. Aujourd'hui, l'ancienne capitale ismaélienne vit dans l'aura d'un passé glorieux qui attire les Marocains des quatre coins du pays et semble leur offrir une parcelle de terre et le confort nécessaire pour y élire domicile et s'y installer pour des générations. En quelques années, Meknès a vu sa démographie prendre un essor insoupçonné, ce qui s'explique en partie par l'extension galopante des douars et autres quartiers périphériques qui pullulent comme des champignons, encerclant la cité millénaire devenue une forteresse fragile et anarchique. Si la ville a franchi le cap d'un million de citoyens, une démesure pour une ville qui s'est toujours voulue une petite agglomération, c'est en grande partie à cause d'un exode rural incontrôlé qui a suivi les débâcles économiques dont l'agriculture a constitué le premier maillon faible. Le grand Saïss ne répond plus aux besoins d'une population de plus en plus nombreuse. Plus de demandes que d'offres et la ville sombre de plus en plus dans la misère, l'exclusion où des quartiers entiers doivent vivoter dans une sorte d'économie autonome. Ce qui a très vite généré un lot d'insoumis, de mécontents regroupés dans des gangs qui ont commencé à faire la “une” des journaux nationaux. Meknès prend alors, en pleine effervescence des années 90, son statut mérité de ville du crime par excellence.
Le tournant du 16 mai
Il est vrai que peu avant le 16 mai 2003, des signes de redressement de la situation et des statistiques avaient été remarqués. Mais les attentats de Casablanca allaient vite démontrer que la ville ismaélienne était plongée, à l'instar des autres grandes villes marocaines, dans le tumulte des groupuscules secrets qui opéraient dans toute sa région. Les noms de Abdelwahab Rebae, de Bouarfa et Hanouichi, parmi d'autres membres actifs de la Salafiya locale, ainsi que le célèbre théoricien takfiriste Mohamed Fizazi qui avait durant toutes ces dernières années effectué des séjours prolongés dans la ville, laissaient entendre que Meknès n'était pas à l'abri du danger. Quand la ville du crime affiche un nouveau visage intégriste, le sort semble jeté et le pire est à prévoir. Pourtant cette réalité du terrain avait déjà été pressentie ce qui a amené la police locale à réfléchir à une nouvelle approche sécuritaire pour maîtriser une ville-épouvantail. Il a fallu avant tout faire une opération de nettoyage d'envergure qui a vu tomber de nombreuses cellules dormantes qui alimentaient le réseau national des salafistes. Il fallait bloquer la progression de ce danger qui allait affaiblir davantage la communauté. Pour ce faire, il était urgent de revoir les cartes de la police locale, repenser tous les mécanismes de travail pour réussir ce virage important. D'abord identifier les zones noires de la cité, les quadriller, diagnostiquer les différentes facettes du crime meknassi qui avait cette particularité de toujours donner dans l'horreur et le spectaculaire. Le bilan des années passées étant sombre, la marge d'erreur devait être minime pour une police locale de plus en plus aux prises à un phénomène urbain aux influences importées des autres grandes villes. Ensuite, dans une logique qui se révèle aujourd'hui une théorie nationale de la sécurité, il fallait mettre en place ce nouveau concept de police de proximité qui œuvre en étroite intelligence avec les citoyens. Ce qui n'est pas chose aisée dans un contexte global où la police a toujours le mauvais rôle entre héritages du passé, mésentente sociale et anxiété du devenir commun. La méfiance aidant, la tâche de la police de proximité s'annonçait difficile sinon impossible. Cependant, un tour dans la ville nous a convaincus de l'entreprise entamée par la police depuis deux ans et le résultat est visible chez le citoyen lui-même qui réclame son rôle dans la protection de sa ville et dans l'assistance de la police pour une synergie tout en civisme.
Les moyens mis en place
Pour combattre la criminalité dans la ville, il était donc impératif de revoir les stratégies de fonctionnement de la police locale. Dans une ville livrée aux gangs de tous poils, ce n'est que depuis deux ans, qu'il y a une brigade antigang mise en place pour endiguer les bandes déjà existantes et prévenir celles qui se projetaient sur la scène du crime à Meknès. Depuis cette date, le taux de criminalité a considérablement baissé. Selon une source policière de la ville, on enregistre plus de 60% de réussite sur un chapitre particulièrement récalcitrant vu que la ville a étendu ses tentacules dans des ramifications anarchiques difficiles d'accès et souvent très hermétiques. La police antigang ayant surtout la faculté de ne suivre que les affaires corsées qui demandent beaucoup d'investigations et le temps nécessaire pour en arriver à bout. Sans oublier le rôle émulateur de cette brigade inspirée des grandes villes qui a déteint sur le reste des services et a mieux structuré le corps sécuritaire de la ville. Dans ce sens, il faut noter que Meknès a revu en hausse ses effectifs de police. Une mesure qui visait un ratissage plus large et qui a permis aux autorités de toucher des zones dites noires ou dangereuses. Sans savoir le nombre exact de policiers venus en renfort, il est évident que leur présence sur le terrain est notable. Il y a d'un côté les patrouilles qui sillonnent les quatre coins de la cité, relayées par plusieurs unités mobiles, des estafettes avec gyrophares et des rondes régulières, qui ont plus un effet de dissuasion que d'intervention. Dans les cas les plus graves, les interventions se font plus rapidement et avec plus d'efficacité qu'auparavant. D'un autre côté, la police locale a fait appel aux CMI en gilets de police qui marchent dans la ville ou montent la garde dans des zones-clefs comme en ce moment au marché aux moutons, sujet à problèmes. A ce titre, les responsables locaux ont nettoyé le marché de tous les parasites qui fleurissaient à l'époque de l'Aïd el Adha entre “Chennakas” et autres commis de services à qui on a interdit le port de couteaux souvent utilisés lors des bagarres qui tournaient mal. Une mesure qui tombe à point nommé dans une période de l'année où les voleurs et autres pickpockets se mettent à l'œuvre. Sur un autre volet, il fallait installer un corps mobile de patrouilles équestres qui opèrent dans les forêts et les bois célèbres de la ville ainsi que dans certaines zones montagneuses où les chevaux sont plus pratiques que les véhicules. Ce qui a permis de rapprocher la banlieue et ses douars d'une zone centralisée en offrant plus de service aux citoyens ruraux.Meknès étant une cité touristique, la police locale a pris des mesures pour rendre le séjour des touristes plus agréable. Première campagne entreprise, la chasse aux faux guides qui foisonnaient dans la ville et dérangeaient les visiteurs. Les autorités locales ont créé à cet effet une brigade spéciale appelée brigade du tourisme dont les agents accompagnent le flux des touristes et veillent au respect des lois et au bon déroulement des circuits programmés. Deuxième acquis, la lutte contre la mendicité agressive, les cireurs sans autorisation qui flânaient près des terrasses de café et dans les rues, les vendeurs de cigarettes au détail dont le nombre a énormément diminué dans la ville. C'est un fait qui s'impose lorsqu'on visite les grandes places et la médina qui offrent une atmosphère plus sereine. Meknès, qui a pendant des années figuré parmi les villes où sévit la petite délinquance, a enfin innové en matière de lutte contre ce fléau. C'est une première dans les annales de la criminalité puisque les responsables ont décidé de nommer à la tête de la brigade des mineurs une femme officier de police. Cette décision émane d'une volonté de rapprochement pour mieux comprendre et cerner les problèmes des jeunes en favorisant l'écoute, la compréhension et une autre pédagogie comportementale.
Aujourd'hui, il apparaît que les crimes liés à la délinquance juvénile ont baissé de plus de 50% et que le nombre d'enfants dits “de la rue” a chuté de plus de 80% durant les deux dernières années.
L'autre initiative a consisté à mettre en place un système informatisé d'archivage et de documentation qui fiche depuis quelques temps tous les individus arrêtés et ceux qui sont actuellement recherchés. Cet investissement dans les moyens mis à disposition des services de la police a facilité les investigations et a donné des résultats probants.
Pour ceux qui ont connu la ville durant les cinq dernières années, il est clair que ce n'est plus le même paysage urbain que l'on peut voir. Les citoyens sont témoins de cette baisse de criminalité traduite dans la réalité par un regain de confiance avec le retour de la sécurité et de la sérénité qui fait dire à certains que les années sombres du crime à Meknès sont loin derrière.
La police, quant à elle, est moins démonstrative. Elle comptabilise ses acquis et table sur les années à venir pour mesurer réellement l'efficacité de cette avancée sur le chemin de la lutte contre la criminalité.
Comment Meknès est devenue le carrefour du crime ?
Pour être une ville de passage, Meknès a aussi représenté un lieu de séjour provisoire, plus ou moins long, des malfrats de toute la région qui y faisaient des incursions pour commettre leurs délits avant de s'évaporer dans l'arrière-pays ou mieux encore à Fès ou plus loin dans l'oriental. Ainsi bon nombre de truands et de criminels arrêtés à Meknès se sont révélés être originaires des douars satellites ou d'une ville avoisinante.
Ville où l'on se cache, Meknès est cernée par la drogue (Taounate à 180 km) qui y transite et y stationne, la prostitution qui a élu domicile dans toute la région environnante (axe Khémisset-El Hajeb, Khénifra, Immouzzer, Sefrou, Azrou, Aïn Leuh etc.) et la contrebande de Melila qui utilise les chemins périphériques pour passer vers le Gharb. La cité ismaélienne a rameuté en quelques années la crème des petits brigands qui rêvaient de “monter” dans une grande ville et y gagner des galons de nouveaux riches. Mais Meknès a surtout montré, durant ces dernières années, que les agressions, les viols et les tueries spectaculaires étaient légion. Certains brigands sont aujourd'hui des mythes vivants dans le monde de la criminalité. La sinistre figure de Mjinina, célèbre pour avoir pris en otage et terrorisé les montagnes avoisinantes avant de faire escale dans un bar avec pour solde de tout compte la tête tranchée et encore dégoulinante de sang frais de son ennemi juré, emmaillotée dans un sac poubelle noir qu'il a servi en guise de paiement à une barmaid qui lui demandait de régler sa facture… Les viols se comptaient par dizaines chaque année, à tel point que sortir dans la belle ville devenait une aventure périlleuse. Aujourd'hui encore, les “Mkansa” peuvent vous raconter des histoires sur certains rapts en plein jour, des attaques des commerces, des vols de voitures, des cambriolages en tous genres, des règlements de comptes sanglants entre gangs qui ont émaillé la vie quotidienne de la ville. Quand on pose la question aux passants ou à certains policiers, les réponses sont presque les mêmes évoquant toutes “la pauvreté et la marginalisation qui poussent les uns et les autres au désespoir et au crime”. Mais le summum avait été atteint avec les agressions de citoyens méthode, qui avait connu un succès fulgurant auprès des gangs qui se sont spécialisés en se répartissant à coups de couteaux les zones de la ville. Ainsi, en plein jour ou en début de soirée, dans les bois si caractéristiques de la ville, les étudiants, les couples esseulés, les femmes âgées se faisaient délester de leur argent, leur or et objets de valeur, avec pour certains d'entre eux, notamment les filles, des balafres à vie sur le visage en guise de souvenir lorsqu'elles tombaient sur des brigands déguisés en Musulmans redresseurs de torts.Tout ce brassage d'individus venus de plusieurs régions du Maroc a renforcé le tissu criminel d'une ville aux proportions de plus en plus envahissantes. Mais si aujourd'hui la situation semble maîtrisée que les derniers mois ont vu le meurtre d'un Marocain de confession juive, Elie Afriat, une tentative de kidnapping d'un haut dignitaire de la ville et l'arrestation d'un professionnel du cambriolage qui sévissait dans les bâtiments administratifs (dont le siège du PJD local).
La véritable fin de Rebae
Le criminel de Meknès qui aura marqué l'année 2003 est incontestablement Abdelwahad Rebae. Il aura réussi à faire de l'ombre à quelques-unes des figures notables du crime dans la région. Il est l'enfant d'une période sombre de la cité qui, plus que toute autre ville marocaine, a tenu un long chapitre dans le livre des crimes dans ce pays. Abdelwahad Rebae, condamné aujourd'hui à perpétuité s'était fait connaître à Meknès à travers ses activités de takfiriste au sein de la Salafiya qui préconisait les agressions contre les citoyens et le redressement de leurs mœurs.Selon des informations émanant d'une source sûre, en août 2003, Abdelwahad Rebae et son gang ont agressé dans une voiture une très haute personnalité de la cité ismaélienne, encore en convalescence, qui roulait sur un chemin solitaire. C'est dans les environs de la cité universitaire de Meknès que le haut responsable a été interpellé par plusieurs individus qui se sont acharnés sur lui en apprenant son identité. Les coups à l'arme blanche auraient pu être fatals à la victime qui a échappé de peu à la mort.
Abdelwahad Rebae a finalement été arrêté de manière rocambolesque dans une ferme à 15 km de Meknès où il s'était retranché avec ses acolytes. La police a pu apprendre au fil des interrogatoires que le chef de la cellule de Meknès avait avoué devant d'autres membres de la mouvance qu'il avait assassiné et enterré un représentant de l'Etat dans la région de Nador, en demandant à ses disciples de suivre son exemple et de se livrer à des attaques ciblées contre les hauts fonctionnaires. La victime en question, jeune cadre dans la Justice, avait fait le voyage dans un car aux côtés du dangereux Slimani, disciple de Rebae, qui l'a attiré dans un guet-apens. Si aujourd'hui le criminel est derrière les barreaux, il n'en demeure pas moins que deux de ses complices, les plus fidèles et dangereux sont toujours en cavale. Bouarfa et Hanouichi, qui avaient participé au meurtre du jeune juriste de Nador, ont récemment fait parler d'eux en assassinant froidement dans un café le mokkadem de leur quartier natal. Sans oublier que ce sont les mêmes Bouarfa et Hanouichi qui sont derrière l'assassinat du Marocain de confession juive Albert Rebibo à Casablanca le 11 septembre 2003.


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