Hicham Mandari et chômage On n'oblige pas certaines gens à l'impossible. Autrement, la raison. Alors on s'habitue. On fait contre mauvaise fortune bon cœur. Et bien évidemment, c'est avec le bon cœur qu'on fait la mauvaise fortune. Et réciproquement, pour plaisanter. Ainsi donc, on n'obligera pas le journal espagnol “La Razon” à l'impossible, c'est-à-dire, faire son métier. Purement, simplement. Dans la norme. Et donc appeler un chat un chat et Hicham Mandari un fripon. Non “La Razon” sans raison aucune en fait le futur monarque du Maroc. Eh oui, eh oui. Ce vice impuni chez Mandari, de se chercher des costumes qui ne lui vont pas bien, “La Razon” l'a pris pour argent comptant et resservi à ses lecteurs. Dieu merci, il y a les satellites et la vraie raison, sinon les Espagnols auraient cru, les pauvres, qu'on a le meilleur opposant qui fait les cents pas ailleurs, dehors. Alors que tout ici existe pour aboutir à un front qui réunira les barbus d'Al Adl wal Ihsan et les déserteurs qui ont déjà élu domicile en… Espagne ! On voit bien qu'il n'y a que le hasard et les Espagnols qui font bien les choses. Tout ce que ces derniers veulent que Mandari fasse pour eux, eux aussi le font pour lui. C'est la loi et les escrocs ! Habitués à des canulars de haut vol, les journalistes es “Marruecos” font sortir Hicham l'escroc, de leur chapeau. Lui tracent les chemins, l'incitent et hop ! Le voilà qui part à l'assaut de la monarchie millénaire du Maroc. Ils mettent les bouchées doubles et parlent de tout et de rien : de l'armée, du conseil-machin, de l'opposition, de la liberté politique. Du sérieux quoi. Ajouter aussi ses élucubrations et ses délires sur le poste d'ex-conseiller de feu Hassan II et vous aurez la boule qui déboule : franchement on ne sait plus qui l'afflige le plus. La fortune ou l'infortune ! L'incommensurable dépit ou les chimères de l'utopie. L'un lui est utile, l'autre nécessaire. Or, il sait mieux que quiconque qu'il n'a jamais été celui qu'il prétend être. Qu'il n'est en fin de compte que le reflet de ce que les anti-Marocains patentés veulent qu'il soit. Il fait le mal et y trouve même une certaine grandeur d'âme ! Culot ! Je vous le donne en mille : H. Mandari ne sait pas ce qu'il est, pour le savoir, il lui faut l'honneur, la dignité et la fierté d'être Marocain. Cela lui manque crûment. Même un journal comme la “Razon” ne peut rien pour lui. Mesquin. Ainsi donc, on les revoie et on en entend parler. Cette fois, je parle des diplômés chômeurs qui comptent organiser “la marche de la mort”. Rebelote, chômage, mort, suicide… Décidément, il n'y a qu'au Maroc et nulle part ailleurs que les chômeurs ont ce penchant morbide. La tentation est grande et fait ombre sur tout. A tel point que chaque chômeur est un mort potentiel, il est le propre corbillard de soi-même. Chô-mort, aurait cadré avec l'état d'esprit de nos jeunes aux abois. Tant il est vrai qu'ils s'oublient eux-mêmes pour calmer la persécution de cet inexorable sentiment qui les attire vers les nimbes du néant, depuis qu'ils ont perdu le goût de la vie, de l'espoir. Mais qui, parbleu leur met de telles idées dans la tête ? Qui donc ? Ne voit-on bien le mal du chômage qu'à condition de l'exagérer, jusqu'au ridicule ? La mort menace les chômeurs qui eux l'appellent de leurs vœux : c'est là le caractère inhumain de cet appel incessant à la mort, la fin. Baudelaire, le poète a écrit : “il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir”, travailler, est également moins ennuyeux que… la tragédie. Tout ce que ces derniers veulent que Mandari fasse pour eux, eux aussi le font pour lui. C'est la loi et les escrocs ! Habitués à des canulars de haut vol, les journalistes es “Marruecos” font sortir Hicham l'escroc, de leur chapeau. Lui tracent les chemins, l'incitent et hop ! Le voilà qui part à l'assaut de la monarchie millénaire du Maroc.