Organisé au Sénat français, un colloque s'est tenu à l'initiative du Centre de droit international, européen et comparé (CEDIEC), de la Faculté de droit (Université Paris Descartes) et de l'OEG. Le directeur de l'Observatoire français d'études géopolitiques (OEG), M. Charles Saint-Prot, a affirmé que l'institution d'Amir Al-Mouminine, Commandeur des Croyants, «n'est pas une simple appellation symbolique, mais c'est la clé de voûte du système marocain et le socle de l'identité nationale». «Le Roi, Commandeur des croyants, est aussi le principal artisan des évolutions puisque le progrès est naturellement synonyme de continuité», a dit M. Santi-Prot, qui développait l'axe «le commandeur des croyants et la réforme du champ religieux: l'Islam du juste milieu». C'est l'axe de l'intervention à Paris lors de ce colloque tenu sous le thème «le développement politique, social et économique du Maroc: réalisations (1999-2009) et perspectives», Santi-Prot a souligné que SM le Roi, Amir Al-Mouminine, situé au-dessus des autres pouvoirs constitutionnels classiques, est «le symbole et le garant du bien commun, en premier lieu l'unité nationale, tant sur le plan politique que spirituel et cultuel».