Le PMUM (Pari mutuel urbain marocain) vient de prendre une mesure pour le moins aussi ahurissante que déconcertante, avec la fermeture de plusieurs cafés, dûment agréés, pour proximité avec les paris clandestins qui infestent Casablanca. Que reproche-t-on à ces cafés ? D'être cernés par le commerce florissant des paris clandestins qui échappent à tout contrôle et bénéficient d'une protection sonnante et trébuchante que chacun connaît. Le hic, c'est que parmi «les victimes» d'une telle mesure, figurent aussi les agences du PMUM, lesquelles, ô par hasard, n'ont pas été touchées par la fermeture… Et pourtant, pour ne citer que ces cas-là, les agences PMUM de Casablanca, des rues Clemenceau, Tata (ex-Poincaré) et le boulevard de Paris sont «encerclées» par les clandestins qui opèrent au grand jour dans des cafés loués pour la circonstance entre 300 à 800 DH par jour. La nouvelle direction du PMUM, désirant assurer une nouvelle gestion, multiplie certes les actions pour sensibiliser les autorités aux «pertes» du pari clandestin, mais en attendant de disposer du matériel informatique idoine (sans parler du renforcement du personnel) pour couvrir les deux réunions quotidiennes devrait reconsidérer, la fermeture des cafés agréés, car le PMUM est le premier perdant dans les recettes.