Où une actrice et une dame de société civile s'en prennent l'une à l'autre. Non sans outrecuidance et manière. Pour l'une, penser est un accident heureux qui ne doit pas arriver souvent. Pour l'autre, être une star est synonyme de frilosité et de machisme déguisé. L'une est une belle comédienne de renom : Fatima KHIR. Elle a déclaré ne pas connaître l'autre. Elle aussi, cette dernière s'entend, une belle dame de société civile qui répond au nom de Fouzia Assouli. Elle est militante pour les droits de la femme, voire porte étendard de cette lutte. L'histoire ? Tout a commencé avec une pub. Oui, une pub jugée dégradante pour la femme où Fatima Khir fait une apparition notée. Et remarquable. Et voilà que le torchon brûle entre les deux ladies sous les feux de la rampe. Tout y est : snobisme, outrecuidance, manière. Et prise de bec sur la place publique. La première : «c'est dégradant, aie un peu le sens des responsabilités et sois plus regardante sur le spot» L'autre : «qui est cette Fouzia Assouli, je ne la connais pas» ! On dirait un feuilleton télé du temps des bourgeoises maniérées. Ainsi donc, si vous voulez dire une chose à l'une, il faut le dire à l'autre pour que la première vous réponde. Autrement, et de manière à nuire à toutes les marocaines. Celles qui s'identifient à l'une et à l'autre ! Bon passons, Jamais une femme ne peut ressentir d'amitié pour une autre femme du même âge ? Fatima et Fouzia ont-elles le même âge ? On ne le saura jamais, car une femme qui le révèle ne saura jamais garder un secret. Donc, difficile de lui faire confiance. Je rigole, mesdames. Votre serviteur, pour se faire pardonner, va vous parler d'un homme. Espagnol celui-là, et qui répond au nom De Faran Salés. Il vient d'écrire un livre sur le Maroc. Son monarque précisément. L'intitulé pour commencer : «el principio que non quiere ser rey». En français cela donne ; un prince qui ne voulait pas être roi ! Pas moins ! Et pour vous rassurer, le biographe autoproclamé ne se cite que lui-même. Bizarres, ces amis espagnols qui s'échinent à écrire notre histoire en faisant confiance mutuellement qu'à eux-mêmes ! C'est une vraie auberge espagnole, ces opus qui reviennent comme des marronniers à chaque fois que la droite et ses suppôts, caudillos compris, se sentent dans leurs petits souliers. Ce monsieur mesdames, veut nous trouver une autre destinée. En rentrant à reculons dans l'histoire. Celle d'un autre pays. Voisin certes, mais il faut être louche, optiquement et moralement pour ne pas voir cependant que c'est un autre pays que l'Espagne. ! Voyez mesdames : les hommes aussi s'entredéchirent, quand vous-mêmes vous vous entretuez !