Le Onze national joue donc son match contre le Gabon ou encore celui prévu contre l'Angola et, très probablement, tous ses matchs à venir sans le défenseur lillois Adil Rami qui a succombé aux charmes tricolores. A-t-il fait le bon choix ? Rien n'est moins sûr au vu des talents dont regorge l'Hexagone. En tout cas, cela ne regarde personne. Que l'on n'en fasse surtout pas un plat, même si l'on doit quelque peu regretter de l'avoir si longtemps attendu. Mais que faire quand on se trouve indigent à ce point ? Le duo Roger Lemerre et Jamal Fethi sont les premiers à savoir que l'arrière-garde, dans son axe central plus particulièrement, est loin d'inspirer confiance. On tarde à mettre la main sur l'oiseau rare qui se trouve être, une fois n'est pas coutume, défenseur. Avec Rami, on espérait bien tomber dessus. Mais il va falloir continuer à chercher et, bien évidemment, dans un autre championnat que le nôtre. Il y a quelque temps, on avait louché sur le Rajaoui Mourad Rafiai, mais, pour une poignée de dollars, il a vite fait de partir perdre son foot du côté du Golfe. On n'a donc pas d'autre choix que de faire avec les Erbati, Ouaddou qui se trouve dans une mauvaise passe avec Nancy ou encore Karkouri qui, manifestement, n'a plus ses jambes de vingt ans. Il ne faut donc pas se lamenter. Bien avant l'ère Lemerre, notre championnat s'est toujours montré radin quand il s'agit de doter l'équipe nationale en éléments de valeur. Et justement, ce qui nous permet d'entrevoir les matchs à venir avec un certain optimisme, ce sont ces joueurs venus des Pays Bas, de France, d'Angleterre ou de Belgique, surtout. Le rêve est permis, ce samedi, mercredi prochain et par la suite, avec les Hamdaoui, Taarabet, Dirar, Chammakh ou Boussoufa…