Trois malfrats ont été piégés par la police judiciaire de Rabat pour vols qualifiés, agressions à main armée et viols. Les trois mousquetaires sont des récidivistes notoires et ont même avoué qu'ils opéraient sous forme de bandes organisées dont les premières victimes étaient des femmes et des jeunes filles. Les plaintes pleuvaient sur les bureaux de la police, contre X ou avec des signalements qui ne constituaient pas assez d'éléments pour des portraits-robots. Les investigations se sont poursuivies et les filatures aussi. Mais les vols continuaient tant dans la rue que dans certaines maisons où les auteurs profitent des moments de sommeil de leurs propriétaires, pour faire main basse sur tout. Il a fallu attendre qu'une information parvienne faisant état d'un récidiviste qui ordonnait à ses complices et membres du réseau qu'il avait constitué à l'intérieur de la prison, d'opérer. Il élisait domicile dans un café connu à Rabat pour ses fréquentations douteuses : repris de justice et drogués. Maîtrisé, le cerveau a balancé ses complices et leurs cachettes. Ils ont été déférés devant la Cour d'appel pour association de malfaiteurs…