Quatre membres d'une bande agressaient leurs victimes dans un coin situé près de Aïn Diab. La dernière fois, ils ont attaqué deux jeunes hommes accompagnés de trois filles. Quatre membres d'une bande agressaient leurs victimes dans un coin situé près de Aïn Diab. La dernière fois, ils ont attaqué deux jeunes hommes accompagnés de trois filles. Ils sont deux jeunes amis, chacun était à bord de sa voiture. Deux jeunes filles accompagnaient le premier et une seule était à bord de la seconde voiture. En fait, ils ont pris leur dîner dans un restaurant de Aïn Diab à Casablanca. Ils avaient passé une belle soirée. Du boulevard de la Corniche, ils ont emprunté, toujours à bord des deux voitures, le boulevard Sidi Abderrahmane. En arrivant à l'angle de la route d'Azemmour, ils se sont arrêtés. Pourquoi ? Parce que l'un d'eux avait besoin d'uriner. Une fois l'automobiliste est descendu de la voiture, quatre malfrats armés de couteaux et de gourdins se sont dirigés vers eux. Que voulaient-ils d'eux ? Tout. L'argent, les objets précieux... et les trois filles. Les deux jeunes automobilistes ont remis aux quatre voyous tout ce qu'ils possédaient: argent, téléphones portables ainsi que les bijoux des filles qui les accompagnaient. Les quatre jeunes malfrats ont tenté de conduire les trois filles vers un terrain vague pour abuser d'elles. En vain. Car les deux jeunes hommes sont arrivés à les dissuader. Les quatre lascars ont pris, ensuite, la fuite. Les deux automobilistes et les trois jeunes filles qui les accompagnaient sont restés sur les lieux. L'un d'eux a alerté la police. Les éléments de l'arrondissement qui assurait la permanence se sont dépêchés sur les lieux pour effectuer les premiers éléments du constat d'usage. Ils ont remarqué qu'aucune des cinq victimes n'avait été maltraitée, ni torturée. Le lendemain, l'affaire a été confiée aux éléments de la police judiciaire. Ceux-ci ont diligenté une enquête minutieuse. Au début, ils ont écouté les déclarations des cinq victimes qui sont arrivées à révéler les signalements des quatre voyous. Les enquêteurs sont parvenus à identifier deux d'entre eux. Il s'agit de deux repris de justice, qui avaient purgé des peines d'emprisonnement pour constitution d'une association de malfaiteurs, vol qualifié, vol simple et viol. La police disposait même de leurs photos d'identité. Ce qui a facilité l'arrestation de l'un d'eux. Il s'agit de Y. L qui a avoué ses crimes tout en précisant aux détectives être membre d'une bande qui a choisi ce lieu du boulevard Sidi Abderrahmane et angle route d'Azemmour pour attaquer tous les gens qui empruntaient cette route aussi bien à pied qu'à bord de voitures et vélomoteurs. Il leur a précisé qu'il n'agissait que sous l'effet de la drogue et de l'alcool. Par le biais de Y. L, les enquêteurs ont mis hors d'état de nuire Y. B, aux Carrières Sidi Abderrahmane. Au moment où les enquêteurs interrogeaient Y. L, une jeune fille s'est adressée à eux. Pourquoi ? «Cet homme et un autre adolescent m'ont violée», a-t-elle précisé aux enquêteurs. Cette jeune fille empruntait le chemin à destination de chez elle quand elle a été attaquée par le duo. Les deux voyous l'ont conduite vers un terrain vague pour l'obliger à céder à leurs désirs. Sous la menace de couteaux, elle leur a obtempéré. Le duo l'a violée à tour de rôle avant de la relâcher quelques heures plus tard. Pour cette affaire, Y. B faisait l'objet d'une note de recherche lancée par la police de Hay Hassani-Aïn Chock. Alors que son ami avait déjà été arrêté. Il purge actuellement une peine d'emprisonnement ferme à la prison d'Oukacha. Les deux malfrats ont été traduits devant la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca. Tandis que les deux autres sont activement recherchés par la police pour être mis hors d'état de nuire.