Enfin ! La décision a finalement pris forme et beaucoup de jeunes échapperont à la malédiction turque et égyptienne : La décision d'interdiction de la consommation de la Chicha dans les lieux publics est officielle. Du moins au niveau des autorités locales du Grand Casablanca. Nous avons eu l'occasion de dénoncer en son temps les pratiques malsaines qui s'exercent autour du Narguilé. L'arrivée des touristes arabes, les films égyptiens et l'accès aux chaînes télévisées du Golfe, ont favorisé l'introduction de la Chicha au Maroc. A Casablanca, les cafés, glaciers et cabarets qui offrent ce service à leur clientèle, se comptent par centaines. Même dans les quartiers populaires, ces établissements poussent comme des champignons, surtout aux alentours des collèges et lycées. Au début, le phénomène passait inaperçu. Mais au fur et à mesure que le temps passait, les pratiques ne se limitaient plus à la simple consommation du «Mâassal». On y administre du hashich. Du hashich, les consommateurs ont changé de régime pour mettre de la Mahia, vodka ou vin à la place de l'eau par laquelle la fumée transite. Puis certains accompagnaient la consommation de la Chicha avec un comprimé ou deux du Rivotril, puissant psychotrope. Avec tous ses ingrédients, la prostitution, le vol, les agressions, le meurtre…