Décidément, les hooligans n'essaiment pas seulement dans les gradins des stades de football, mais il en existe aussi des spécimens potentiels sur le terrain même des compétitions. Le plus mauvais des exemples nous est donné par l'entraîneur du WAC qui a pété les plombs au moment de la défaite de son club sur les terres du FAR. Mauvais perdant, acrimonieux, rancunier, excessivement autoritaire et, par-dessus tout, d'une violence inouïe, Baddou Zaki s'est érigé, en l'espace de quelques minutes, en une école du hooliganisme des coachs qui vient étoffer les rangs déjà fournis des footballeurs « guerriers » eux-mêmes. C'est regrettable que ce déplorable spectacle immortalisé par tous les supports médiatiques auprès du grand public, soit le fait d'une ancienne gloire de l'épopée marocaine à la World Cup de Mexico 1986, joueur fétiche du campeonato espagnol, et ancien patron de l'équipe nationale finaliste de la CAN en Tunisie. Quelle pitoyable fin de carrière réduite à des élans instinctifs et des penchants de bagarreur cherchant à se frayer un passage en plein terrain pour aller boxer l'arbitre de la rencontre ! Au lieu de s'appliquer à refiler le bon exemple des «héros» au palmarès doré en promouvant la sportivité dans le secteur. Zaki, mauvais perdant et hooligan en puissance ? Quel dommage !