Siège éjectable Le poste le plus ingrat en football, c'est bien celui d'entraîneur. Tous ces coaches qui se sont vus éjecter dès que ça commence à ne pas tourner rond en savent quelque chose. La saison en cours ne semble pas faire exception. L'avant-dernière journée, ainsi que la dernière, ont servi les premiers limogeages ou «séparations à l'amiable» comme on aime les appeler. Karkach a été le premier à ouvrir le bal. Il avait quitté le KAC et Kénitra, «de son propre gré», croyait-on savoir, avant qu'il ne déclare, un peu en aparté, que c'étaient les «Hyahas», comprenez de violents perturbateurs, qui l'ont acculé au départ. L'Algérien Biskra vient, lui aussi de quitter Oujda. De son plein gré. Romao est resté au Raja, parce que le président a su le protéger contre «les Hyahas». Lions indomptables Il semble loin, le temps où les Lions de l'Atlas toutes griffes et tous crocs dehors, étaient prêts à tout dévorer sur leur passage. Dès que la liste des groupes pour les éliminatoires de la CAN et du Mondial a été connue, on n'a plus parlé des autres lions, ceux «indomptables» du Cameroun. Il faut dire que depuis un certain temps, ils se sont forgés une réputation de durs à cuire. Les nôtres ont, paraît-il perdu de leurs crocs au fil des années. N'empêche que Lemerre y croit dur. Cameroun, Togo ou Gabon: c'est jouable. C'est vrai que d'ici mars, beaucoup de choses peuvent changer. En mieux ? Espérons, surtout que cela fait longtemps que l'on n'a pas vu la couleur d'un Mondial. Sponsoring lumineux En attendant que les résultats suivent, les Fassis du Mas doivent être assez contents d'avoir déniché un autre sponsor. «Ingelec», pour sa part, doit avoir de bonnes raison d'être satisfait. Un million de dirhams a suffi pour sceller ce mariage que l'on veut être de raison et que l'on dit, des deux côtés, appelé à perdurer et même à se développer. «Ingelec» qui est également sous contrat avec le WAC, sera alors conduit à verser plus que le million et le MAS devra honorer son contrat en jouant les premiers rôles comme dans le bon vieux temps. Première mitigée Un marathon de la ville doit appartenir à la ville. Aussi s'est-on réjoui de voir la Métropole s'investir pour réussir ce qui a été baptisé de première édition. Ce n'est pas faute de volonté, mais force est de constater que ce coup d'essai était loin de servir de coup de maître, par ces images pas trop flatteuses pour Casa, par ce désordre remarqué à l'arrivée, par cette complainte de la Marocaine Asmae Leghzaoui privée de ravitaillement, dix kilomètres durant, et surtout par ce ratage de la télé qui n'a pas été dans le coup. Alors là, pas du tout. Elle a servi trop peu de direct en fait. Saluons tout de même l'effort et la victoire du Marocain Annani.