Pressenti d'abord à la Renaissance Sportive de Settat et au Moghreb de Fès, Fakhreddine Rajhi est le nouvel entraîneur du CODM dont il entraîne l'équipe depuis mardi, à la suite du départ de Aziz Amri, qui, lui a rejoint le MAS. La décision devait se faire très rapidement. Elle a été prise au terme de la réunion du bureau dirigeant du CODM, samedi. Le choix s'est porté vers Fakhreddine, qui s'est réuni avec les dirigeants de la cité ismaïlienne dès dimanche. Et tout ce beau monde est parvenu à se mettre d'accord. Le CODM est leader du championnat national de première division (GNF I). Et il entend le rester. Mais, selon Fakhreddine, qui compte beaucoup d'amis à Meknès, «beaucoup d'équipes étaient occupées par les coupes africaines et les Coupes du Trône. Ça ne veut pas dire que le CODM ne mérite pas sa position, mais je veux juste mettre les choses en contexte. Mais j'espère que nous allons rester leaders et nous allons tout faire pour cela », a-t-il déclaré à Aujourd'hui Le Maroc. «Tout ce que je peux dire en ce qui me concerne, c'est que j'ai pour devise : le travail, le sérieux et la recherche du résultat positif». Et c'est certainement sur cette base qu'il s'est mis d'accord avec le Club omnisports de Meknès, qui lui aussi, ne veut pas voir la bonne marche de cette saison perturbée par le départ de Amri (sur lequel nous reviendrons). L'ex feu follet wydadi avait été tout d'abord pressenti à la Renaissance Sportive de Settat (RSS) ou encore au Moghreb de Fès (MAS), qui sont tous deux en mal d'entraîneurs, après leurs défaites en finales de la Coupe du Trône, respectivement face à Majd Al Madina et au Wydad de Casablanca. Abdellatif Killech a donné sa démission à la RSS et Aurel Ticleanu a été remercié par le MAS. Cette nouvelle mission devrait voir Fakhreddine s'épanouir et occuper un poste qui réponde à ses compétences. Après le départ du Français Ladislas Lozano, actuellement au Nadi Al-Khour du Qatar, Fakhreddine avait pris en main les Rouge et Blanc, lors de la saison 2001/2002. Mais il avait été remercié après la défaite du WAC face au Hassania d'Agadir dans la 29ème et avant-dernière journée du championnat, remporté par le même HUSA. Une longue période de doute au cours de laquelle il avait pris en main plusieurs catégories de jeunes dans l'école du WAC. Puis vint la Nuit des Etoiles, au cours de laquelle il est sacré meilleur deuxième entraîneur du GNF I, pour la saison 2001/2002, derrière M'hamed Fakhir, le coach du HUSA. Ensuite, ce sera le Ouissam, qui lui sera remis par SAR le prince Moulay Rachid lors de la finale de la Coupe du Trône. Deux événements qui, coup sur coup, lui ont mis du baume au cœur. On sent que l'homme a été meurtri. Mais qu'il est resté digne et fidèle à lui-même et ses convictions. Le travail, le sérieux et les résultats. Et quand ceux-ci ne viennent pas, le métier d'entraîneur commence à ressembler à s'y méprendre à un siège éjectable. Au Maroc un peu plus qu'ailleurs.