Le gouvernement acte la hausse du SMIG et du SMAG par décret    Education nationale : Encadrement des indemnités de stages de formation    2 nominations à la tête de l'aviation civile et l'Agence urbaine de Guelmim-Oued Noun    Pouvoir d'achat: L'augmentation du SMIG et du SMAG actée    Les prévisions du mercredi 27 décembre    Ecoles pionnières : Casablanca-Settat compte atteindre le taux de 52% en 2025    Tarik Talbi nommé directeur général de l'aviation civile    IFFHS Awards : Bouchra Karboubi cinquième meilleure arbitre féminine au monde    À Tanger, création de la Fédération régionale des coopératives féminines    Maroc : La production licite de cannabis dépasse les 4 tonnes en 2024 (ANRAC)    Le Conseil de gouvernement adopte un projet de décret fixant la liste des congés exceptionnels accordés aux magistrats    L'Association marocaine des droits des victimes dénonce une exploitation éhontée de la grâce royale et évoque le cas du violeur Soulaiman Raissouni    Espagne : Le port de Tarifa fermé en raison de vents violents    Gaza, Ukraine… le pape François appelle à la paix et à l'arrêt des souffrances    Sécurité : la DGSN dresse un bilan prometteur    Belgique : Un début d'épidémie de grippe « relativement précoce »    Secteur de la santé : la coordination syndicale annonce une reprise des actions    France: plus de 100 migrants secourus dans la Manche    Drones militaires : informations confuses et illusoires autour de l'usine israélienne de BlueBird Aero Systems au Maroc    Les Années de la Culture Qatar-Maroc 2024 : Célébration d'une année d'échanges culturels sans précédent    ICESCO : Lancement de "Montre-moi ton sourire", une bande dessinée pour lutter contre le harcèlement scolaire    Hamas accuse l'entité sioniste de poser de nouveaux obstacles dans les négociations    Syrie : Les femmes défient le nouveau pouvoir    Donald Trump menace le Canada, le Panama et le Groenland    Le code de la famille passé au crible    Gigantesque marche populaire à La Havane contre le blocus américain    La sélection marocaine prend part aux championnats arabes en Jordanie    Brahim Diaz: Madrid avant Paris !    Le MAS se sépare de son entraîneur italien Guillermo Arena    "Sur le point de partir" : Le coach de Galatasaray s'exprime sur la situation de Ziyech    Des initiatives renouvelées au service du rayonnement culturel du Royaume    Ligue 1 : Hakimi et Ben Seghir dans l'équipe type de la phase aller    Premier League : La série noire de Manchester City va-t-elle s'arrêter là ?    BRICS : Les enjeux d'une hypothétique adhésion marocaine [INTEGRAL]    L'adoption de la taxe carbone, une étape cruciale pour l'évolution écologique du Maroc    Manama: Le Maroc participe à la 44e session du conseil des ministres arabes des affaires sociales    Chutes de neige de samedi à lundi dans plusieurs provinces marocaines, selon un bulletin d'alerte    Managem accélère son expansion en Guinée    Régularisation fiscale : les guichets de la DGI resteront ouverts en fin de semaine    Lesieur Cristal et Nareva Services. Une alliance pour un avenir durable    Maroc : Le poète Mohamed Aniba Al Hamri tire sa révérence    L'OPM célèbre le nouvel an avec un programme festif de musique latine    1-54 Contemporary African Art Fair revient pour sa 6e édition en Afrique    Maroc : Après 62 ans d'attente, les députés adoptent le projet de loi relatif à la grève    Tourisme : près de 97 MMDH de recettes à fin octobre    AMMC : Othman Benjelloun renforce sa participation dans le capital de CTM    Un pont de création, de dialogue et d'échanges entre artistes, étudiants et critiques    L'artisanat, une passerelle vertueuse rassemblant dans son savoir-faire toute la diversité du Royaume    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



“Les déficits sont lourds et les défis sont énormes”
Publié dans La Gazette du Maroc le 06 - 01 - 2003


Saâd Eddine Othmani, S.G. adjoint du PJD
"En cette année 2003, le Maroc est confronté à des défis énormes qui conditionnent son avenir. Mais il est appelé à capitaliser ses propres moyens et à s'appuyer sur ses potentialités. Nous pouvons dire qu'il y a trois défis majeurs :
• Il y a d'abord le défi de la moralisation de la vie publique et l'instauration d'un système de bonne gouvernance. Tout le monde s'accorde à dire que la situation qui prévaut dans certains secteurs publics est à même de freiner tout élan de développement et à faire échouer tout programme de réforme. De même que plusieurs investisseurs marocains et étrangers rechignent à s'aventurer car ils rencontrent des obstacles insurmontables sur leur chemin. Nous constatons malheureusement que plusieurs investisseurs fuient le Maroc à cause des tracasseries administratives. Donc, il est nécessaire de réformer l'administration et d'assainir l'environnement financier.
• Le deuxième défi consiste à instaurer une culture de l'effort et de la solidarité. Malheureusement, nous constatons qu'au Maroc règne la culture de la paresse encouragée par le népotisme, par la corruption et par les multiples allégeances qu'elles soient partisanes ou autres. Cette culture doit changer pour que règne le respect du mérite et de l'effort et pour dépasser les blocages que rencontrent plusieurs cadres et compétences marocains qui fuient également leur pays. Ces compétences ne trouvent pas le cadre naturel pour leur épanouissement et préfèrent émigrer vers d'autres pays qui leur offrent de meilleures conditions de promotion.
• Le troisième défi consiste à réduire les énormes écarts sociaux. Notre pays se trouve toujours après cinquante ans d'indépendance dans une situation de sous-développement alarmante. Nous avons un pays qui roule à deux vitesses. Il y a le Maroc utile et le Maroc inutile. Il y a des catégories qui s'enrichissent facilement et il y a une grande majorité de la population qui croule sous le poids de la misère. Nous avons donc besoin d'une culture de justice sociale. Nous avons besoin de réformer le régime des salaires en réduisant les énormes rémunérations dont bénéficient les hauts cadres. Il faut lutter contre les privilèges à tous les niveaux pour permettre aux petites et moyennes entreprises de progresser. Il nous faut donc un minimum de justice sociale pour que les citoyens soient égaux devant la loi. Il est inadmissible de constater que des gros bonnets ne paient pas leurs impôts, alors que des simples salariés sont étouffés par le fisc.
Ce n'est qu'à ce prix que le Maroc pourra véritablement se lancer sur la voie du développement durable."


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.