Cyclisme La tenue de l'assemblée générale de la FRMC prévue le 19 janvier est ardemment attendue par tous ceux qui s'intéressent au sort de cette discipline, mais également par l'ensemble de la communauté sportive. Le destin du cyclisme national se jouera-t-il lors de la tenue de ces assises en début de l'année prochaine? Certains le pensent mais nombreux sont les sceptiques qui ne veulent plus croire en un quelconque redressement tant les entorses aux règlements et lois en vigueur ont "pourri" la situation de cette discipline puisque des dirigeants interlopes ont fini par s'approprier les rênes de la Fédération et, bénéficiant d'appuis ça et là, n'entendent pas mettre fin à leur gestion désastreuse. On a beau dire et répéter que nous sommes un Etat de droit, les transgressions permanentes et répétées d'une bande de membres fédéraux font que le cyclisme national obéit à des règles mafieuses. Et comment en sera-t-il autrement quand plusieurs de ces membres ont des casiers judiciaires chargés!… Or, ce qui est navrant et décourageant dans cette affaire de mainmise sur la FRMC, c'est que toutes les instances sportives (département de tutelle et CNOM) sont au courant de la "situation" des dirigeants qui ont déposé le président démocratiquement élu (Mustapha M'Chich Alami). L'assemblée générale précitée devait avoir lieu le 22 décembre, mais pour des raisons d'audit un report a été décidé. On espère que toute la lumière jaillira alors pour rétablir la légalité et repartir de l'avant après tant d'années creuses où le cyclisme marocain a perdu sur tous les terrains. Les clubs sont au bord du gouffre et les coureurs n'ont même plus d'épreuves pour se maintenir en forme car, répétons-le, le ras-le-bol est général et ce ne sont pas des participations à des courses en Afrique noire qui redoreront le blason des couleurs du royaume. Le cyclisme national pris en otage par des dirigeants peu recommandables se doit de se libérer et c'est aux instances concernées de veiller à cette action de salubrité sportive.