Qu'une équipe gagne ou qu'une autre perde, c'est l'essence même du sport, cela fait partie des règles du jeu. Mais on ne peut s'empêcher de regretter le sort de l'une d'entre elles quand elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. La situation est d'autant plus déplorable que c'est tout un club, précurseur dans l'omnisports qui plus est, qui bat de l'aile depuis un certain temps, pour ne plus être que l'ombre de lui-même. C'est du TSC, Tihad sportif de Casablanca ou, avant qu'une certaine pub ne soit interdite, Tabac Sport Club qu'il s'agit. C'est bien ce club d'entreprise qui a fait le bonheur de centaines de pratiquants, tous sports confondus et de milliers de spectateurs. Son équipe de football n'est plus qu'un vague souvenir. Et c'est maintenant celle de basket-ball, l'une des meilleures du pays qui a, entre autres titres, quatre consécrations en championnat, dont le dernier, et ce n'est pas un hasard, remonte à 2002, qui est en train d'agoniser si elle n'a pas déjà rendu l'âme. La toute dernière journée du championnat lui a coûté sa place en première division. Et c'est refuser de regarder la réalité en face que de chercher à charger un joueur qui aurait baissé les bras face au FUS pour permettre au CMC, l'équipe dirigée par son père, d'assurer sa place dans les barrages. Le tour du basket-ball est tout simplement venu, le pauvre joueur n'y est pour rien.